30 juin 2007

Javaux : Milquet est formatrice ?

MAJ 29/06/07

Reynders avisé du « non » au Sud

Dix-neuf jours sans gouvernement. Di Rupo, Picqué, Arena, puis Kris Peeters ont été reçus chez l'informateur, vendredi. Tir groupé contre la réforme de l'Etat : Wallonie, Bruxelles et Communauté font barrage.

En fait de « ministres-présidents des entités fédérées », Didier Reynders a surtout pu acter hier le « non » francophone à toute réforme de l'État qui consisterait à réduire les compétences de l'État fédéral, ou à modifier la loi de financement. À l'Hôtel des Finances, le « front » francophone était socialiste en l'occurrence, incarné par Elio Di Rupo, Charles Picqué et Marie Arena, les trois chefs des gouvernements wallon, bruxellois, et de la Communauté française, représentant leurs majorités PS-CDH (+ Écolo à Bruxelles).
Contrairement à leur première entrevue la semaine dernière, celle, hier, entre Didier Reynders et Elio Di Rupo fut courtoise, et dura plus d'une heure. Le président du PS avait reproché à l'informateur son parti pris pour l'orange bleue. Rien de tel ici. Le ministre-président wallon a soumis à Didier Reynders une note dense et détaillée, précisant d'emblée que « l'objectif de cohérence accrue entre les politiques des entités fédérées ne suppose aucun transfert de compétences mais bien des collaborations et des concertations accrues ». Illustration : il faut un plan d'action national pour l'emploi, un autre pour doper la recherche, ainsi que des synergies en matière d'énergies renouvelables, etc.

Ce n'est pas tout : le gouvernement wallon s'est dit « prêt à poursuivre ses efforts budgétaires vis-à-vis du fédéral pour autant que celui-ci ne remette pas en cause les transferts de la loi spéciale de financement et des mesures qui bénéficient aux entités fédérées ». Un catalogue là encore : « refus » de toute diminution des dotations aux Régions, « refus » de toute remise en cause de financements fédéraux pouvant mettre en péril des politiques régionales telles que celles relatives aux grandes villes, aux pôles d'attractions interuniversitaires, aux contrats de sécurité et de prévention, etc. « Refus » de toute mesure qui aurait un impact négatif sur les communes...
Total : vu du côté wallon, la seule réforme de l'État envisageable est celle consistant à renforcer les coopérations entre les entités de l'État fédéral. Pour le reste : on ne touche à rien. Et on n'offre aucune prise à quelque revendication flamande. Ça promet. « J'espère que tout cela sera repris dans le rapport que l'informateur doit soumettre au Roi », a glissé Elio Di Rupo avant de quitter la rue de la Loi. Un cadeau.

Au nom de la Région bruxelloise, Charles Picqué a tenu le même langage. Lui aussi a plaidé pour plus de synergies, lui non plus ne veut pas de réforme institutionnelle. « Bruxelles est bien placé pour savoir que les collaborations sont nécessaires », a-t-il confié à l'issue de la réunion chez l'informateur, ajoutant que tout cela peut se faire dans « le cadre institutionnel existant », y compris le refinancement de la Région. En marge de ces rencontres, Evelyne Huytebroeck, d'Écolo, nous faisait savoir qu'elle déplorait, elle, que la Commission communautaire française, qui a la main sur une série de matières sociales, n'ait pas été reçue par l'informateur.
Enfin, jamais deux sans trois : Marie Arena est venue faire part elle aussi à l'informateur de la « fermeté » francophone : « La Communauté française n'est demandeuse de rien en termes de modifications de la répartition des compétences entre l'État fédéral et la Communauté », et pas question de toucher aux transferts financiers. Marie Arena n'a pas oublié d'égrener quelques sujets qui fâchent au Nord : « La Communauté demande que l'on ne touche pas aux dispositifs liés à l'inspection pédagogique des écoles de la périphérie, réitère son soutien aux enseignants temporaires des écoles officielles dont les nominations définitives sont bloquées par la Communauté flamande, refuse la communautarisation des institutions bicommunautaires et scientifiques... »
En fin d'après-midi, Kris Peeters, nouveau ministre-président flamand, est venu réclamer... des transferts de compétences, rappelant à Didier Reynders les revendications institutionnelles du Nord. Le décor est planté. L'informateur se rendra lundi à la clinique Saint-Jean pour communiquer au Roi ses conclusions à l'issue de deux semaines et demie de consultations, avant de lui soumettre son rapport écrit, mercredi. Yves Leterme devrait alors entrer en piste.

Milquet veut voir les Ecolos bouger

Joëlle Milquet, la présidente du cdH, se verrait bien aller au gouvernement avec les Verts. Pour elle, les écologistes doivent mettre les mains dans le cambouis.

Les propos de Joëlle Milquet n'ont rien d'étonnant. Le cdH est dans une drôle de situation. S'il se retrouve dans une coalition orange-bleue. La coalition qui est la plus souvent pressentie, les centristes auront d'un côté un CD&V-NVA, fort et très demandeur sur le plan communautaire et de l'autre, un MR, premier parti francophone, plus fort que le cdH. En termes de sièges, le MR en a 23 et le cdH 10.

Dans une telle coalition, le petit parti serait donc le cdH. A cela, il faut ajouter et c'est loin d'être négligeable qu'au niveau régional et communautaire, les centristes sont là en coalition avec le PS. Un PS qui fera immanquablement de la musculation permanente, s'il est dans l'opposition au fédéral.

Bref, le cdH devra assumer et gérer les pressions venant de tout côté. A deux ans des régionales, ce n'est pas la meilleure des positions. Et le parti qui pourrait en profiter, c'est Ecolo. L'appel du pied de Joëlle Milquet n'est donc pas le fruit du hasard. Mais au cdH, tout le monde au contraire ne voit pas les choses ainsi. Certains barons ne voient pas l'intérêt de gouverner avec les Verts, craignant de voir le MR apparaître comme le fer de lance du gouvernement à droite et Ecolo sur la gauche. Un rôle que le cdH se verrait bien jouer comme au temps des gouvernements Martens-Gol.

Joëlle Milquet accuse les verts de ne pas vouloir se mouiller.

Javaux réplique : Ecolo est prêt à discuter avec qui veut.

Allô, les verts ? Interpellé dans nos colonnes par Joëlle Milquet, Jean-Michel Javaux réplique. Dans Le Soir de jeudi matin, la présidente du CDH appelait les verts à prendre leurs responsabilités et monter au gouvernement. Pour le secrétaire des verts, Milquet se trompe de... timing.


De ce que l'on sait, vous aviez rendez-vous, jeudi midi, avec Joëlle Milquet. Le rendez-vous a été maintenu ?
Non !
Pourquoi ?
En me réveillant ce matin, je me suis demandé si elle avait pris 15 jours de congé après les élections. Et là, à son retour, elle veut réexister sur la scène médiatique. Ce n'est plus l'heure H du CDH. C'est le décalage horaire ! On n'en est pas encore à l'étape de formation du gouvernement. Et puis : Milquet est-elle devenue formatrice ? C'est le MR et le CD&V qui ont la main.
Milquet se demande si vous êtes « courageux et responsables... »
Elle part d'un postulat faux. Ecolo n'a jamais fermé la porte à une participation à un gouvernement. Et si un formateur veut nous rencontrer, nous irons au rendez-vous. Deux : dans cette interview de Milquet, je ressens peu de respect - nous traiter de chochottes, nous dire qu'on doit prendre nos responsabilités alors qu'on n'est pas en phase de formation...
Comment lisez-vous ces propos ? Qu'est-ce qu'il y a derrière ?
C'est un transfert psychanalytique de responsabilité vers un autre parti. C'est un tir dévié. Mais je comprends. Elle est dans une position schizophrénique. A plusieurs égards. 1. Elle et Jean-Jacques Viseur sont les deux derniers au CDH à être scotchés au PS. Ils ont construit une stratégie sur 4 ans - partout avec le PS -, stratégie désavouée par l'électeur.
2. Son partenaire au nord est le CD&V. Qui met la barre haut. Alors que le CDH a mis la barre bas - il a été le seul parti francophone à aller jusqu'à dire qu'il ne fallait pas toucher à la Constitution. 3. A l'interne, tous ses barons poussent pour rentrer, vite, dans un gouvernement et entreprendre les réformes socio-économiques qu'attend la population. Et elle, elle dit : Pas trop vite ! Il y a d'autres coalitions possibles. J'ai envie de mouiller un peu tout le monde. En campagne, Ecolo a gardé son cap : contenu et respect des partenaires. Elle, dans son interview, ne parle pas de programme - je ne sais pas ce que le CDH veut apporter dans un accord de gouvernement. Deux : elle attaque ses partenaires potentiels. Elle attaque le MR. Et attaque Ecolo qu'elle veut impliquer dans le gouvernement. C'est tordu ! Il n'était donc pas très constructif d'aller déjeuner ce midi avec Joëlle Milquet. Les conditions n'étaient pas réunies pour une discussion sereine.
L'autre jour, en télé, Marcel Cheron a dit qu'Ecolo ne rentrerait pas dans une majorité où il ne serait pas arithmétiquement nécessaire. Ceci tue l'idée jamaïquaine que souhaite Milquet.
Marcel a dit qu'Ecolo n'entrera pas dans un gouvernement où il n'y aurait pas de vision énergétique d'avenir, où il n'y aurait pas de pistes crédibles pour refinancer et diversifier les missions de la Sécu, où il n'y aurait pas de plan climat, où il y aurait dépeçage de l'Etat fédéral... Mais, encore une fois, on n'est pas encore là.
Pourriez-vous monter dans un gouvernement où Ecolo n'est pas nécessaire ?
Milquet se dit prudente et sereine. Mais elle est tout sauf ça. Elle dit qu'il y a deux voies : Orange bleue et Olivier. Et si le cartel CD&V/NV-A explosait ? Pour en revenir à Marcel : il n'a jamais dit que c'était l'Olivier ou l'Orange bleue.
Non. Mais il a clairement dit qu'Ecolo ne participerait que s'il était nécessaire.
Mmm...
Et c'était très affirmatif.
Oui.
Et vous l'êtes moins.
Je le suis moins. Je dis quoi ? Que Marcel a beaucoup d'expérience et va vite. Moi, je vais étape par étape. Il y a beaucoup d'inconnues. Y aura-t-il réforme de l'Etat ou pas ? Est-ce en 2009 ou maintenant ? Va-t-on remettre en question la sortie du nucléaire ? etc. J'ai appris à ne pas aller trop vite. Oui : quand on est arithmétiquement nécessaire, on est plus respecté - on le voit à la Région bruxelloise (PS-CDH-Ecolo). Mais moi, je ne peux pas, au nom de tous les écolos, dire : non, c'est certain, nous n'entrerons pas dans un gouvernement où nous ne sommes pas nécessaires.
Milquet veut-elle vous « mouiller » pour vous empêcher de cartonner aux régionales de 2009 ?
J'ai surtout l'impression d'une fuite de responsabilités. Tout le monde se demande : que va faire Milquet ? Non seulement elle n'est plus avec le grand frère PS. Il y a le CD&V - Leterme répète qu'il n'y aura pas de gouvernement sans réforme de l'Etat. Et il y a le MR avec qui les relations sont mauvaises. Alors, elle dévie l'attention. Si son souhait, c'est de faire l'Olivier, qu'elle assume et qu'elle dise qu'elle ne veut pas aller avec les libéraux.
Ecolo, naguère, avait dit : c'est avec le PS ou rien. En arrivant à la direction d'Ecolo, vous avez invalidé cette position. Mais on sait bien que dans une AG Ecolo, il y aura une répugnance vis-à-vis d'un attelage de centre droit. Josy Dubié l'a encore dit, il y a peu. Il y a presque une objection dans les tripes, chez vous, par rapport à cette formule...
Je revendique notre ancrage à gauche... et notre indépendance vis-à-vis de tout autre parti. Jamais sans le PS, c'est quoi ? Ceux qui disent ça sont ceux qui pensent déjà aux régionales de 2009. Moi, je pense aux citoyens de maintenant. On ne rentrera pas dans une formule où nous serons les pigeons, où nous serons peu respectés comme nous l'avons parfois été entre 1999 et 2003. Mais nous sommes disponibles s'il s'agit de débloquer la société. Cela dit, ni Reynders ni Leterme n'ont parlé d'associer Ecolo. Louis Michel l'a fait et personne n'a embrayé. Ils savent qu'il est plus facile de discuter à quatre plutôt qu'à six. Ils savent aussi que discuter avec Ecolo sera difficile : on veut une solution pour les sans-papiers, pour les centres fermés, une continuité dans la politique énergétique, un développement des énergies durables, le relèvement des minima sociaux et l'atténuation des pièges à l'emploi.
Au CD&V, on parle de solliciter Ecolo pour soutenir une réforme de l'Etat à partir de l'opposition.
Avant d'aller à un mariage, j'attends de voir l'invitation, le contenu - quelle ampleur, à cette réforme de l'Etat ? Pour l'instant, tout est théorique. Encore une fois, je ne suis pas dans ce timing.
Milquet vous donne-t-elle l'impression de travailler à l'avènement d'un Olivier ?
Elle refuse l'inévitable. Elle réalise que son parti et une grosse part de son électorat veulent autre chose que ce qu'elle a prévu. Elle va devoir aller avec le MR. Ce sont ses dernières minutes de résistance. Alors, elle détourne l'attention. Dans son interview, il y a aussi une volonté de faire oublier Charleroi où un Olivier était possible. Alors, les leçons du CDH sur l'Olivier, non hein...
Di Rupo a parlé de l'Orange bleue comme une formule « anti-sociale ». C'est votre sentiment ?
Je note donc que Di Rupo estime que le CDH, son partenaire aux régions, fera donc de l'antisocial au fédéral. J'ai trouvé Di Rupo noble dans la défaite. Puis, quand il est allé chez l'informateur, son cinéma m'a étonné. Au fait, je certifie que l'informateur teste toutes les coalitions. Et quand il a parlé d'Orange bleue, c'était avant sa mission d'informateur.

A Schaerbeek, les comptes volés du service de l'Intégration

De faux justificatifs ont été utilisés
Les comptes volés du service de l'Intégration
A Schaerbeek, trois éducateurs de rue virés en quinze jours et une comptabilité volatilisée.
Le PS dénonce les dérapages.

V oici un mois, un vol était commis dans les locaux communaux du service de Prévention et de la Solidarité, rue Voltaire. Un vol très ciblé puisque le cambriolage ne portait que sur le disque dur de la comptabilité et une partie des pièces justificatives de la comptabilité 2007. Curieusement, l'alarme ne s'est pas déclenchée. Bizarre.
D'autant plus bizarre que le service et deux de ses ASBL paracommunales (Travail de Rue à Schaerbeek et Harmonisation sociale à Schaerbeek) font l'objet d'une attaque en règle de l'opposition socialiste. Deux conseillers, Abdelkrim Ayad et Abobatre Bouhjar suspectent de graves dérives au sein du service.
Ils se basent sur un courrier envoyé par un éducateur (licencié depuis pour absences répétées, ce que l'intéressé conteste) au collège dénonçant des anomalies comptables portant sur des sommes importantes : 20 à 30.000 euros, selon l'éducateur, sans compter près de 8.000 euros de justificatifs manquants. Il s'appuie sur des documents crédibles montrant que des justificatifs ont été remis pour des activités qui ne se sont pas produites ou qui sont le fait d'éducateurs qui n'étaient manifestement pas sur place lorsqu'elles ont eu lieu.

Mercredi soir, l'affaire a été portée au conseil communal et le ton a monté entre l'échevine Taminount Essaidi (Écolo) qui a défendu son service de l'Intégration face aux deux conseillers communaux socialistes. Elle a reproché à M. Boujhar, pourtant administrateur de TRR, de manifester un très tardif et soudain intérêt à l'ASBL. Ce que ce dernier conteste : il affirme n'avoir pas été convoqué aux CA de l'ASBL et s'étonne que le conseil d'administration de l'ASBL avalise (en juin) le compte 2006 alors que des pièces justificatives sont manquantes.
Le service de l'Intégration en zone trouble, à Schaerbeek ? Le vol ciblé incite à le croire. L'échevine a d'ailleurs réagi rapidement et a fait discrètement le ménage dans son service : elle a renvoyé trois éducateurs ces quinze derniers jours. Selon elle, un grand déballage médiatique est inutile. Cette affaire qui nuit à la réputation d'un service qui globalement donne d'excellents résultats. Mais elle admet que tout système a des failles auxquelles on remédie petit à petit. Ainsi, elle a mis fin au système de paiement de la main à la main pour mettre en place un système de cartes bancaires, une pratique plus saine.

29 juin 2007

Grève à l'aéroport de Charleroi

MAJ 29/06/07

Accord dans le dossier des aéroports wallons

Un accord est intervenu mercredi soir dans le dossier des aéroports wallons. Après plusieurs jours de négociations, syndicats et gouvernement ont accordé leurs violons concernant l'avenir des 150 agents du MET chargés de la sécurité à Bierset et Gosselies.


Filialiser, voire privatiser la mission de surveillance des aéroports, c'est un choix gouvernemental. Les syndicats le regrettent mais ne peuvent plus s'y opposer. Restait à négocier un maximum de garanties et d'avantages sociaux pour les 150 agents du MET invités à faire un choix.

Les fonctionnaires auront le choix soit d'intégrer les deux nouvelles filiales chargées désormais de cette mission, soit de rester au MET tout en conservant leurs avantages sociaux.



MAJ 15/06/07

Le MR pointe l'inertie du ministre Antoine

"Rien n'est résolu et le climat est à l'orage. Quelles mesures concrètes le Ministre a-t-il mises en place? Aucune", a déploré le parlementaire (MR) Pierre-Yves Jeholet (photo).Pour le MR wallon, la grève qui paralyse les aéroports wallons ce vendredi est "imputable à l'inertie du seul Cabinet des Transports". Le parlementaire wallon Pierre-Yves Jeholet demande que le Ministre des Transports André Antoine propose rapidement une solution structurelle à cette crise.Millions de pertes"Cette fois, les effets d'annonce stériles du Gouvernement wallon et l'absence du moindre début de concrétisation coûtent cher à la Région wallonne. La grève va se chiffrer en dizaines de millions d'euros de pertes. A titre d'exemple, deux nuits de grève à Bierset, en février dernier, ont coûté à TNT la somme de 100 millions d'euros et fait perdre quatre clients importants", a remarqué Pierre-Yves Jeholet.Conséquences négativesLe parlementaire rappelle qu'en janvier, le ministre André Antoine lui avait assuré que le climat social était serein et qu'aucune perte d'emploi ne serait à craindre parmi les fonctionnaires concernés par cette mesure. "Aujourd'hui, rien n'est résolu et le climat est à l'orage. Quelles mesures concrètes le Ministre a-t-il mises en place? Aucune", déplore le parlementaire MR, craignant les conséquences négatives du mouvement pour les deux aéroports wallons. (belga)

Suspension de la grève à l'aéroport de Charleroi
(Belga) Les travailleurs de l'aéroport de Charleroi en grève depuis vendredi ont décidé samedi après-midi de suspendre leur mouvement, a-t-on appris de source syndicale.
Les vols de la compagnie aérienne à bas prix Ryanair pourraient reprendre lundi matin. Les travailleurs du ministère wallon de l'Equipement et des Transports (MET) affectés à la sécurité des deux aéroports wallons étaient partis en grève pour exprimer leur refus d'être à l'avenir employés directement par les sociétés gestionnaires des aéroports, des firmes privées soutenues par les autorités wallonnes. Un accord avait été trouvé samedi matin entre les syndicats et le ministre wallon des Transports, André Antoine, et soumis aux assemblées générales tant à Liège-Bierset qu'à Charleroi. (GFR)

C'est la pagaille à Charleroi

Après les grosses perturbations vendredi dans les aéroports wallons, le trafic à repris normalement à Liège-Bierset. A Charleroi-Gosselies, en revanche, c'est une véritable pagaille qui s'est installée.

Source:Info radio - 16 jun 2007 15:38
VIDEO• Grève dans les aéroports de Liège et de Charleroi

• Le pourquoi de la grève
• Les recours possibles pour les passagers
• L'aéroport de Charleroi est paralysé
• L'aéroport de Bierset fonctionne
• Les réactions d'André Antoine
ARTICLES• Grève à l'aéroport de Charleroi

Après la journée chaotique dans les aéroports wallons de Gosselies et de Bierset, le ministre wallon André Antoine a exigé, vendredi en fin de journée, la réouverture des deux aéroports qui auraient dû être bloqués jusqu'à lundi 14 heures au moins par une grève des fonctionnaires du MET y assurant des tâches de sécurité.

Ce samedi matin, la situation diffère entre les deux aéroports. A Bierset, le trafic est assuré. La sécurité sera assurée par du personnel privé. A Charleroi, en revanche, Rynair a annulé tous ses vols jusque lundi 14 heures. Elle remboursera les voyageurs malchanceux dans les 15 jours. La compagnie Wizzair compte faire partir ses passagers de Lille et Jet4you envisage aussi de dévier ses vols.

Malgré les annonces faites dans les médias, de nombreux passagers se sont rendus sur place. Ce qui a causé ce samedi une belle pagaille. En tout cas, la situation sur place n’est pas très claire. Apparemment les pilotes veulent décoller.

De plus plusieurs sources affirment qu'il y aurait eu des pressions du côté de la société low-cost. Elle aurait menacé de retirer ses avions de Charleroi si les appareils restaient cloués au sol. Ce qui est sûr c'est qu'elle demandera des comptes au ministre des Transports, André Antoine.

En attendant, une question se pose: toutes les précautions de sécurité ont-elles été prises pour ces décollages de force. Il semble bien que oui, puisqu'une inspection de la piste a été faite il y a peu par un agent du MET, un agent qui n'est tout pas basé à Charleroi, un agent qui n'est donc pas gréviste.

La situation n'est pas comparable à Bierset. A Liège, Sur les six départs voyageurs prévus ce samedi, trois partiront de Bruxelles. Un déplacement en car depuis Bierset est prévu par la compagnie Thomas Cook. Les autres vols décollent et atterrissent par contre normalement à Liège.

Vendredi matin, les agents du MET qui assurent la sécurité à Gosselies et à Bierset partent en grève sans attendre une réunion prévue en fin de matinée à Namur au cabinet du ministre Antoine. En cause: les projets gouvernementaux de réorganisation de la gestion des aéroports qui leur ferait perdre leur statut de fonctionnaire.

La réunion a quand même lieu, une réunion de travail sans la présence de ministres. Le projet du gouvernement y est confirmé et réexpliqué: aucun des travailleurs ne perdra le moindre avantage (salaire, horaire ou pension), celui qui préférera rester fonctionnaire au MET, dans une autre fonction, pourra le faire.

Tollé sur les aéroports: la grève est à l'unanimité prolongée jusqu'à lundi. Entre-temps, Ryanair, avec plusieurs vols prévus ce vendredi à Charleroi, a introduit une plainte d'extrême urgence en justice. Fin d'après-midi, la décision du tribunal de première instance de Charleroi tombe: tout qui entravera le bon fonctionnement de l'aéroport se verra frapper d'une astreinte de 2.000 euros.

C'est un tournant. Les grévistes sont fragilisés. André Antoine multiplie les coups de fil, exige et obtient la réouverture des aéroports. En soirée, chacun de son côté martèle ses convictions. Côté ministre, la réforme proposée ne pénalise aucun travailleur et l'avenir des aéroports wallons, en pleine croissance, nécessite des méthodes plus "douces" de protestation.

Côté syndicats, on rumine la défaite et prépare des "ripostes" pour mener sur les aéroports le combat de fond. Les missions de service public ne peuvent, dit-on, être effectuées que par des fonctionnaires…

La réouverture de Charleroi pose problème

samedi 16.06.2007, 09:42L'aéroport de Charleroi est toujours bloqué ce samedi et, selon les syndicats, sa réouverture, annoncée vendredi par le ministre wallon des Transports, André Antoine, pose problème. Des agents doivent être réquisitionnés d'office pour effectuer des missions de sécurité et de sûreté. Or, il semble que la tâche ne soit pas aisée. Le commandant de l'aéroport fait partie des grévistes et la division générale des transports aériens n'est pas favorable à ce qu'un commandant venant d'un autre aéroport, ne connaissant pas Charleroi, soit chargé de la réouverture. Samedi matin, les syndicats ont constaté que des personnes se trouvaient sur la piste, alors qu'aucun contrôle de sécurité n'avait été effectué auparavant. Ils souhaitaient faire constater la situation par huissier. Une rencontre est prévue à 10H30 au cabinet du ministre Antoine. Les autorités wallonnes ont la ferme volonté de faire rouvrir l'aéroport, qui prend en otage des milliers de passagers.

Ryanair a annulé tous ses vols jusqu'à lundi
vendredi 15.06.2007, 22:22L'aéroport de Charleroi ne rouvrira pas avant samedi matin, au plus tôt, alors que la compagnie aérienne Ryanair a décidé d'annuler tous les vols programmés à l'aéroport carolo jusqu'à lundi après-midi. Une nouvelle réunion est programmée samedi, à 10h30, au cabinet du ministre wallon des Transports, André Antoine. Le ministre wallon André Antoine avait annoncé en fin d'après-midi qu'il avait ordonné la réouverture de l'aéroport. Mais les modalités de remise en route prennent du temps et des réunions de concertation, notamment avec le service fédéral de la mobilité, ont été organisées ce vendredi soir à Gosselies. Un nouveau commandant est attendu samedi matin à l'aéroport de Charleroi.

Le ministre Antoine fait rouvrir les aéroports
vendredi 15.06.2007, 18:05Le ministre wallon des Transports, André Antoine, a décidé de faire rouvrir les aéroports de Liège et de Charleroi en faisant appel à du personnel de sociétés privées. Les aéroports devraient être débloqués dans les prochaines minutes, a expliqué le ministre vers 17h45. Le ministre exécute en fait une décision de justice rendue vendredi après-midi après une requête introduite par Ryanair. Le tribunal a estimé que le motif du mouvement de grève n'était pas fondé et a ordonné la réouverture de l'aéroport de Charleroi, sous peine d'astreintes.

Aucun avion ne décolle ni n'atterrit de l’aéroport de Charleroi. Ce sera sans doute le cas toute la journée. Les agents de sécurité ont débrayé ce vendredi matin, sans attendre les négociations prévues durant la journée. Bierset suit le mouvement.

Pas d'avions ce vendredi matin à l'aéroport de Charleroi, aéroport d'ailleurs fermé. Les agents de sécurité du MET, le Ministère de l'Equipement et du Transport, ont anticipé leur mouvement prévu pour ce vendredi après-midi sans attendre le résultat de nouvelles négociations prévues dans la matinée. Un conflit latent oppose depuis plusieurs mois ses agents et le gouvernement wallon pour des questions de statut. A Charleroi, ce mouvement a surpris. 7 à 8.000 passagers sont concernés.

Si les voyageurs qui devaient embarquer ce vendredi après-midi avaient été prévenus de ce mouvement, ce vendredi matin par contre, c'est la surprise à Charleroi. L'action de grève du personnel du Ministère Wallon de l'Equipement et des Transports, a commencé avec quelques heures d'avance. «A l'heure actuelle, nous sommes, au niveau de la société de gestion, dans l'impossibilité de prester les services qui permettraient d'effectuer les vols. Il est donc inévitablement inutile de se présenter à l'aéroport. La meilleure solution, c'est qu'ils consultent les sites Internet de leurs compagnies aériennes», explique le porte-parole de l’aéroport de Charleroi.

Ils sont une centaine d'agents du MET chargés de la sécurité à l'aéroport de Charleroi. Des agents qui s'opposent depuis des mois à leur ministre de tutelle, André Antoine, qui veut transférer la mission de ces agents vers les sociétés qui gèrent les aéroports wallons. Pour le délégué principal de la CGSP, «Il a voulu faire passer un projet qui nous semble tout à fait farfelue, dont les motivations pour nous restent assez floues. Tout ça évidemment sans préciser clairement le mode organisationnel, ni le coût du fonctionnement de ce type d'opérations. Il faut quand même savoir que cette opération va coûter entre 160 et 200 millions de francs belges par an aux contribuables wallons.»

Une rencontre prévue entre les syndicats et André Antoine ce vendredi en fin de matinée devrait décider de la suite du mouvement. A Charleroi, l'aéroport a mis en place un numéro pour les passagers des vols en partance ou à l'arrivée ce vendredi. Le 016/ 217 006. Des informations sont aussi disponibles sur le site de l'aéroport: http://www.charleroi-airport.com/. Et puis le blocage des aéroports wallons s'est étendu à celui de Bierset, près de Liège. Plusieurs vols vers l'Espagne ont été annulés tout comme une cinquantaine de vols de fret pour cette nuit. Les départs passagers de Bierset devraient se voir détourner au départ de Bruxelles.

Source:Info radio - 15 jun 2007 14:55 VIDEO• La grève à l'aéroport de Charleroi

Toutes les grandes compagnies US présentes à Brussels Airport

Après Delta, American, United, Continental et US Airways, Northwest Airlines atterrira samedi à l'aéroport de Bruxelles-National, indique ce vendredi L'Echo, qui précise que désormais, toutes les grandes compagnies américaines seront présentes dans la capitale européenne". Le fait que toutes les compagnies américaines dites "majors" desservent Bruxelles est unique pour un aéroport de cette catégorie, souligne L'Echo.L'arrivée de la compagnie Northwest Airlines, qui assure 1.400 vols par jour dans le monde avec 500 avions, va accroître la concurrence sur l'axe transatlantique au départ de Bruxelles. "Et ce n'est pas fini", rappelle L'Echo, puisqu'à partir des 5 et 6 août, ce sera le tour de la compagnie indienne Jet Airways d'assurer des vols vers Newark et Toronto en continuation de ses liaisons entre Mumbai et Dehli.

Les "nouveaux" ministres wallons ont prêté serment

Les cinq ministres démissionnaires du gouvernement wallon ont prêté serment ce vendredi devant le parlement et ont été, sans surprise, reconduits dans leur fonction. Aucune modification dans la répartition des compétences n'est intervenue.

Mercredi, Elio Di Rupo, André Antoine, Michel Daerden, Marie Arena et Marie-Dominique Simonet ont envoyé leur démission au président du parlement José Happart. Ils ont ensuite prêté serment jeudi à la Chambre où ils ont été élus le 10 juin.Traditionnellement, ce genre de séance ne donne pas lieu à un débat.

Le député Willy Borsus (MR) a toutefois interrogé le ministre-président Elio Di Rupo sur la durée de son mandat. Ce dernier a en effet annoncé qu'il quitterait la tête de l'exécutif wallon s'il était réélu à la présidence du parti socialiste.

"Elle sera celle qu'elle doit être en fonction de la situation politique que le pays connaît", a répondu, très laconique, M. Di Rupo.

Le député Bernard Wesphael (Ecolo) s'est également adressé au ministre-président pour lui suggérer d'assumer son mandat jusqu'au bout de la législature. Lundi, M. Di Rupo prêtera serment devant le Roi. (belga)

EN SAVOIR PLUS: Arena, Simonet, Daerden, Eerdekens et Fonck réélus
EN SAVOIR PLUS: Petit jeu de chaise musicale au parlement bruxellois

La sortie du nucléaire coûterait trop cher

MAJ 29 jun 2007

http://blogonoclaste.blogspot.com/2007/06/contrle-des-prix-de-lnergie.html

Le prix du gaz, entre étincelles et négociations secrètes
Des négociations secrètes ont commencé entre le groupe Electrabel et l'association Test-Achats. En cause, encore et toujours, les hausses de prix du gaz. Après l'envoi d’un huissier voici huit jours, chez les patrons électriciens, le ton est redescendu d'un cran. Une rencontre s'est déroulée ce vendredi en milieu de journée….

La politique tarifaire du groupe Electrabel continue de susciter des étincelles. Vendredi dernier, l'association Test Achats a envoyé un huissier au siège social, avec mise en demeure de cesser l'envoi d'une lettre aux clients, une lettre qualifiée de "publicité mensongère". A l'époque, la direction du groupe Electrabel n'a pas paru craindre une éventuelle plainte en justice. Mais, en une semaine, les réflexions ont mûri. Et les deux parties ont décidé de se parler.

La rencontre, de "haut niveau", s'est déroulée ce vendredi midi. Mais sur quoi les discussions ont-elles porté ? Apparemment, su les moyens d'améliorer la communication. Mais, pour le surplus, le groupe Electrabel et l'association Test Achats se taisent dans toutes les langues. La seule certitude, c'est que les pourparlers se prolongent la semaine prochaine. Le feuilleton du prix du gaz, à l'évidence, n'est pas encore arrivé à son dernier épisode...

ARTICLES
• Gaz : ultime compromis de la Violette

MAJ 23/06/07

La Commission Energie 2030 recommande dans son rapport final de revoir la loi de sortie du nucléaire, notamment en raison du coût de sa mise en oeuvre. Un climatologue de la Commission a pour sa part plaidé pour un délai supplémentaire de 5 ans dans le calendrier de sortie. La loi de 2003 programme la fermeture des centrales nucléaires belges entre 2015 et 2025. Mais les circonstances dans lesquelles elle a été votée ont changé de manière significative, dit la Commission mise sur pied fin 2005 à l'initiative du ministre de l'Energie Marc Verwilghen (Open Vld).
L'urgence générée par le changement climatique est devenue plus apparente et l'ère du pétrole et du gaz à bon marché est révolue, constate la Commission.
« Tout cela, vu la réalité actuelle et les prévisions futures, réclame de reconsidérer l'ensemble de la politique énergétique belge, dont l'électricité nucléaire », dit-elle.
Le rapport conclut qu'une réduction éventuelle d'ici 2030 de 30 % des émissions de CO2 sans le nucléaire est intenable. Une réduction de 15 % serait réalisable, mais à un prix élevé.
Si cette réduction devait être opérée sans le nucléaire ni les systèmes CCS - qui permettent de capturer le CO2 et de l'enfermer sous terre, ce qui serait en pratique infaisable en Belgique, selon la Commission -, la facture énergétique augmenterait de 150 % pour l'industrie et de 170 % pour les ménages. Avec les centrales nucléaires, l'augmentation serait limitée à 50 %.
Il n'y a pas de solution unique. La seule option raisonnable serait de combiner diverses sources d'énergie, sans exclusive. Il faut éviter de mettre tous les oeufs dans un même panier, conclut William D'haeseleer, le président de la Commission.
Pour les experts, il convient d'examiner les quatre groupes de « sources d'énergie » que sont les économies d'énergie - sur lesquelles ils insistent tout particulièrement -, les ressources carboniques, le nucléaire et les énergies renouvelables.
Les recommandations de la Commission sont aussi très concrètes, avec l'imposition de standards de performance énergétique pour les bâtiments, des taxes et charges supplémentaires pour décourager l'utilisation superflue des véhicules, une taxe sur les véhicules très pollueurs en fonction de leurs émissions, etc. Il faut mettre la barre plus haut pour chacun, que ce soit l'industrie ou le consommateur, souligne William D'haeseleer.
Encourageant la Belgique à adopter une approche européenne de l'énergie, les commissaires recommandent aussi de rendre plus stable et cohérente la politique énergétique belge actuellement répartie entre Régions et fédéral. « La fragmentation des responsabilités en Belgique n'est pas efficace pour un bon fonctionnement du marché », relève la Commission.
Ils soulignent en outre l'importance d'investir « beaucoup plus » dans la recherche sur l'énergie.
Ecolo critique la Commission
Ecolo estime que la Commission Energie 2030 a confirmé dans son rapport définitif les options rigides qui étaient déjà les siennes dans son rapport de novembre 2006.
Cette commission « pilotée par deux nucléaristes convaincus », dit Ecolo, n'apporte aucun élément neuf au débat, malgré les avis négatifs formulés notamment par les experts du Conseil fédéral du développement durable, de la Commission de régulation (CREG) ou de la Banque nationale (BNB).
Cela disqualifie son rapport et empêche qu'il puisse être considéré comme un outil pertinent d'analyse pour la législature à venir, estiment le secrétaire fédéral Jean-Michel Javaux et la députée Muriel Gerkens.
La Commission, regrettent encore les Verts, sous-estime dans les scénarios étudiés les possibilités réelles de limitation de la consommation, en particulier dans le secteur du chauffage et du transport.
Dans le même temps, elle « survalorise » l'importance du secteur de l'électricité dans la production de CO2, alors que celui-ci ne représente que 16 % des consommations finales d'énergie, ajoutent-t-ils.
Ecolo s'offusque également que la Commission témoigne de si peu d'ambitions face à « des acteurs politiques commanditaires qui se sont déjà écrasés devant Suez-Electrabel », et face à des producteurs d'énergie « qui préfèrent investir dans l'énergie renouvelable à l'étranger plutôt qu'en Belgique et participer ainsi à la mise en place d'un contexte qui diminuera les capacités d'autonomie énergétique de notre pays ».
La FEB plaide pour le nucléaire
La Fédération des entreprises de Belgique, qui est favorable au maintien du nucléaire en Belgique, a défendu dans un communiqué le rapport de la Commission Energie 2030.
La FEB plaide pour le maintien à plus long terme de l'option nucléaire en Belgique, pour autant que le plus haut niveau de sécurité soit garanti et qu'une solution adéquate soit trouvée pour la gestion des déchets radioactifs.
Elle appelle aussi à ce que ne soit pas occultée du débat la nécessité d'économiser l'énergie, de rationaliser et d'harmoniser les approches au niveau belge, de s'intégrer dans la vision européenne des marchés du gaz et de l'électricité, de diversifier ses sources d'approvisionnement et d'investir dans les énergies renouvelables là où cela se justifie.
Au nord du pays, l'organisation patronale Unizo s'est dite d'accord dans les grandes lignes avec le rapport. Elle souligne par ailleurs la nécessité qu'Electrabel signe des accords avec le gouvernement pour garantir aux PME et aux ménages des prix abordables.

La présidence d'Iris vacante

MAJ 29/06/07

Faouzia Hariche devrait lui succéder à la tête de la faîtière chapeautant les hôpitaux publics
Mayeur jette un dernier regard à Iris

Sept et demi. C'est, sur dix, la cote que s'attribue Yvan Mayeur, pour ses deux années passées à la tête du réseau Iris (Interhospitalière régionale des infrastructures de soins), qui regroupe les 11 hôpitaux publics bruxellois. Une simple distinction qui cadre mal avec l'ambition du président du CPAS de la Ville de Bruxelles et député fédéral (PS). La voix de ses détracteurs aura, il est vrai, davantage porté que celle de ses thuriféraires. Tour à tour, Jacques Oberwoits, premier président d'Iris et conseiller communal MR à Bruxelles, feu Jacques Simonet ou le bourgmestre d'Etterbeek, Vincent Dewolf (MR), ont réglé leur mire en direction du président d'Iris, stigmatisant son « cumul », son mode de fonctionnement (passage en force, politique du fait accompli...) et, surtout, sa responsabilité dans le déficit abyssal (plus de 23 millions de déficit en 2006). On est, ici, plus près de la cote d'exclusion que des félicitations du jury. Même le ministre-président Charles Picqué (PS) en a remis une couche, parlant d'« absence de projet stratégique clair ».

Prudent sur l'intervention de celui qui est aussi bourgmestre de Saint-Gilles, s'interrogeant seulement à l'époque sur ce que ses propos trahissaient (« de la méconnaissance ou une incompréhension totale des enjeux »), Yvan Mayeur juge les sorties des libéraux, elles, carrément « minables » et surtout déplacées dès lors qu'elles proviennent de membres du CA qui ont « brillé par leur absence » ou voté en faveur de son plan stratégique.


L'échec de la réforme institutionnelle
Son principal échec, reconnaît-il cependant, reste la réforme des statuts d'Iris en vue d'une évolution institutionnelle. Elle supposait une gestion plus transversale pour l'ensemble des hôpitaux, avec un management commun et une responsabilisation des pôles ; un modèle, explique Yvan Mayeur, adopté à Anvers et Gand, mais qui n'a pas été validé par Iris-Sud et la Région.
Selon lui, la Région est ainsi passée à côté d'une possibilité d'utiliser une entreprise publique comme outil de redéploiement économique. Le même raisonnement prévaut en ce qui concerne l'avenir du New Bordet, dont l'objectif consiste à rassembler les soins oncologiques sur le site d'Erasme. À cet égard, Yvan Mayeur déplore les « atermoiements » du collège de la commission communautaire commune (CCC), et plus particulièrement de deux de ses ministres, Benoît Cerexhe (CDH) et Guy Vanhengel (VLD), « au départ enthousiastes pour le projet » mais qui ont ensuite « évoqué plein de choses pour retarder le dossier ».
Revenant sur le déficit d'Iris, il rappelle qu'il est en grande partie la conséquence du déficit de 9 millions d'euros enregistré par l'hôpital Brugmann, dont il assume politiquement la responsabilité. « Mais je n'accepte pas qu'on dise que je suis le responsable direct de la situation à Brugmann. Iris, explique-t-il, ne dirige pas directement les hôpitaux, ils font leur propre budget et on intervient a posteriori ».
Parmi ses réussites, Yvan Mayeur pointe notamment la mise en oeuvre des éléments aboutis du plan stratégique médical, avec le très important accord Erasme-ULB. À son successeur, sans doute l'échevine de la Ville de Bruxelles et actuelle présidente du CHU Saint-Pierre, Faouzia Hariche (PS), Yvan Mayeur proposera de créer une coordination bruxelloise des hôpitaux publics et universitaires de Bruxelles (HP-UB), comme c'est déjà le cas pour Iris-Sud, pour faire « au niveau des hôpitaux de Bruxelles, ce qu'on n'a pas pu faire au niveau de tout Iris ».

26/06/07

La structure faîtière des hôpitaux publics bruxellois va devoir se trouver un nouveau patron.

Il l'annonçait dans Le Soir voici plusieurs semaines déjà. Il l'a confirmé dans la DH de mercredi : Yvan Mayeur (PS) ne rempilera pas à la tête d'Iris, la structure faîtière des hôpitaux publics bruxellois. Mais il tient à apporter un correctif : « Je ne démissionne pas. Je termine mon mandat le 4 juillet et je ne suis pas candidat à ma succession. »
Depuis plusieurs mois, le président d'Iris était placé sous le feu de la critique, venue de son camp (Charles Picqué) comme de l'opposition libérale (feu Jacques Simonet ou Vincent De Wolf) : déficit abyssal (au moins 15 millions d'euros), passage en force, politique du fait accompli, rien ne lui a été épargné par ses détracteurs.

Aujourd'hui, Yvan Mayeur ne veut pas relancer la polémique. Il constate simplement que « sur mon plan stratégique qui conduisait à un Iris intégré, il y a eu plusieurs votes à l'unanimité. Les bourgmestres se sont réveillés et ont dit qu'ils n'en voulaient pas ». Le président ne cache pas sa déception et estime que c'est « une erreur sur le plan de la gestion. Le contenu de l'Iris nouveau sera différent. Ce ne sera plus qu'une coordination, présage-t-il. Mais soit, on ne peut pas aller contre la volonté des gens. Je suis moi-même fort attaché à l'autonomie communale, ça ne sert à rien d'avoir raison tout seul ».
La Région prend acte
Les propos d'Yvan Mayeur dans la DH étaient plus durs : « Je n'ai plus envie de me battre contre des bourgmestres qui défendent chacun leur hôpital », y est-il retranscrit. Le bourgmestre d'Etterbeek Vincent De Wolf a immédiatement réagi, expliquant le retrait d'Yvan Mayeur par d'autres motifs : un, le cumul de mandats incompatible avec les nouvelles normes d'éthique politiques dictées par son propre parti (présidence d'Iris, du CPAS de Bruxelles et siège au Parlement) ; deux, l'absence de concertation avec les autorités locales et la Région bruxelloise, qui exerce la tutelle sur Iris.
Au cabinet du ministre-président Charles Picqué, on « prend acte » de la décision d'Yvan Mayeur, sans davantage de commentaires. Précisons par ailleurs que les commissions mixtes social-santé qui doivent faire le point sur la gestion d'Iris n'ont toujours pas été convoquées par le Parlement. Elles ne devraient pas l'être avant la rentrée, quand les ministres concernés auront ficelé leurs propositions pour remettre financièrement à flot le réseau hospitalier public.
Quant à la succession d'Yvan Mayeur à la présidence d'Iris, elle n'est pas encore tranchée. Trois candidats seraient sur les rangs. La tradition veut, mais ce n'est pas statutairement obligatoire, que le poste revienne à un représentant de la Ville de Bruxelles. La rumeur colporte le nom de Philippe Close (PS). Réponse début juillet.

28 juin 2007

La CIA dévoile ses activités illégales passées

La CIA a tenté au début des années 1960 d'assassiner le président cubain Fidel Castro avec des cachets empoisonnés, selon un dossier sur les activités illégales de l'agence de renseignement rendu public mardi.

Le dossier d'environ 700 pages, qui porte sur une période allant des années 1950 aux années 1970, était très attendu par les historiens, même si l'essentiel avait été révélé dans les années 1970 dans la presse et lors d'enquêtes parlementaires. Le scandale avait alors entaché la réputation des services de renseignement américains et entraîné une réforme de la CIA et du FBI (police fédérale) et un contrôle accru de leurs activités par le Congrès.

Mafia
Le dossier désormais déclassifié par la CIA a été mis en ligne par un institut de recherche, la National Security Archive de l'Université George Washington. Le document décrit ainsi comment l'agence avait pris contact en 1960 avec Johnny Roselli, un membre de la mafia à Las Vegas, qui avait des relations indirectes avec des Cubains. 150.000 dollars furent proposés mais Roselli refusa l'argent.Six cachets contenant un poison mortel furent livrés à un responsable cubain Juan Orta, qui avait accès à Castro. Après plusieurs semaines de tentatives, Orta apparemment a eu peur et a demandé à se retirer. Un autre Cubain fut recruté, le Dr Anthony Verona. Contre 10.000 dollars, il se déclara prêt à organiser l'assassinat. Mais le projet fut annulé après l'épisode de la Baie des Cochons, une tentative ratée d'invasion de Cuba en 1961 par des exilés cubains soutenus par les Etats-Unis.

Cibles
Le document, baptisé ironiquement "Bijoux de famille" par la CIA, détaille également d'autres projets d'assassinats de dirigeants étrangers, dont Patrice Lumumba, premier Premier ministre après l'indépendance du Congo (qui allait effectivement être assassiné en janvier 1961), et Rafael Trujillo dictateur de la République dominicaine.IllégalFilatures et mises sur écoute de journalistes américains, surveillance de militants antiguerre du Vietnam, ouverture de courriers en provenance et en direction de la Chine et de l'Union soviétique, cambriolages au domicile d'anciens employés de la CIA... La CIA, qui est chargée par le gouvernement américain de collecter des renseignements et de mener des opérations clandestines à l'étranger mais pas sur le territoire américain, a également financé des recherches destinées à tester les "réactions à certaines drogues".

Déclassifiées
Le dossier avait été commandé en mai 1973 par le directeur de la CIA de l'époque, James Schlesinger, après qu'il eut découvert l'implication de l'agence de renseignement dans le scandale du Watergate, qui a finalement conduit à la démission du président Richard Nixon en 1974. Jusqu'à maintenant seules quelques dizaines de pages, fortement censurées, avaient été déclassifiées. Le dossier publié mardi contient encore quelques éléments censurés, pour des raisons de sécurité, a précisé un porte-parole de la CIA, George Little.

Jean-Pierre De Clercq candidat à la présidence du PS

L'ancien député permanent PS Jean-Pierre De Clercq a annoncé mercredi qu'il posait sa candidature à la présidence du PS.Depuis mars 68"Connaissant l'ambiance actuelle au PS, je suppose que l'on fera tout pour considérer ma candidature comme n'étant pas recevable et pour empêcher la publication de mon texte car le débat contradictoire n'est plus en odeur de sainteté au PS", dit M. De Clercq dans une communiqué.

Il ajoute que conformément au principe du débat interne qu'il prône, il ne répondra à aucune interview sauf imprévu. Dans sa lettre de candidature adressée au secrétaire général du parti, M. De Clercq précise notamment qu'il réunit les conditions requises étant membre du Comité fédéral de Charleroi et membre du PS depuis le 21 mars 1968. Il ajoute qu'il s'engage à respecter les statuts du parti, le règlement électoral élaboré et adopté par le Collège des secrétaires fédéraux, la Charte du militant et la Charte du mandataire.CopinageIl joint à sa lettre de candidature le message qu'il veut voir adresser à tous les membres du parti. Il y dit notamment que s'il est élu, le rôle des militants et des mandataires sera réhabilité et "non réduit au rang de membres d'un fan club" et que la désignation des responsables politiques ou représentants du PS se fera sur base d'une reconnaissance d'un réel militantisme ou d'une vraie représentativité et non pour des raisons d'alcôve ou de copinage.

"Le débat d'idées irriguera à nouveau nos sections et fédérations et des congrès nationaux thématiques seront rétablis et priorité sera donnée aux congrès plutôt qu'aux ateliers fourre-tout dont le but est le 'ratisser large' électoral qui laisse le militant de côté", dit encore Jean-Pierre De Clercq. Dans cette optique, dit-il, un congrès doctrinal et de redéfinition des lignes sera organisé dans les meilleurs délais et préparé par des débats dans les sections et fédérations.Cumul interdit"La présomption d'innocence sera réinstaurée", affirme encore le candidat à la présidence qui ajoute qu'il défendra les siens et ne sera pas le premier à les diviser. Il ajoute que le cumul de mandats importants sera interdit et il s'engage à ne sièger dans aucun Conseil d'administration de banques ainsi qu'il se doit du président d'un Parti Socialiste.

"La Région redeviendra le centre de réflexions et des préoccupations du PS et cessera d'être un marchepied ambitionnel. Le PS veillera à mieux définir les principes d'équité, de justice sociale et de libertés individuelles: à ce sujet, une réflexion sur la frénésie législative et décrétale actuelle devra être organisée et une attention particulière sera portée sur certaines tendances judiciaires actuelles", écrit encore Jean-ierre De Clercq.Primus inter paresIl affirme encore que la laïcité sera de nouveau considérée comme une de nos valeurs essentielles.

Il conclut en disant qu'il est d'avis qu'un Parti Socialiste a besoin à sa tête "non pas d'un paon magnifique mais d'un primus inter pares déterminé à faire vivre et triompher en son sein nos vraies valeurs de solidarité et de justice sociale. Ce doit être un Parti qui suit une ligne de gauche proche de la FGTB, de sa mutuelle, de ses militants à qui il redonne la parole. Ce doit être un Parti qui veut un combat authentique, respecte et redonne sa place aux militants et mandataires". Les candidatures à la présidence du PS devaient être rentrées pour ce mercredi à midi. (belga)

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Les millionnaires de plus en plus nombreux en Belgique et dans le monde

Le nombre de millionnaires en dollars est en forte hausse en Belgique et dans le monde, selon le onzième "World Wealth Report" de la banque d'investissement Merrill Lynch et de la société Capgemini, présenté mercredi. L'augmentation du nombre de millionnaires est due à la bonne tenue de l'économie mondiale et des marchés boursiers.

En 2006, les personnes physiques dont les avoirs financiers, hors résidence principale et biens de consommation, s'élèvent au minimum à un million de dollars étaient au nombre de 68.000 en Belgique. Il s'agit d'une forte croissance de 6,7 % par rapport à 2005, presque deux fois plus élevée que la hausse de l'année précédente (+3,4 % entre 2005 et 2004).

La croissance du nombre de millionnaires est encore plus importante au niveau mondial. Il y avait en 2006 9,5 millions de millionnaires à travers le monde, un nombre en hausse de 8,3% par rapport à 2005. Ces près de 10 millions de millionnaires totalisent un patrimoine de 37.200 milliards de dollars, en hausse de 11,4 % par rapport à 2005.Le nombre de personnes physiques dont les avoirs financiers s'élèvent à plus de 30 millions de dollars est également en forte hausse de 11,3 %.

Ces multimillionnaires en dollars sont désormais 94.970 dans le monde. Les auteurs de l'étude ont précisé que l'augmentation du nombre de millionnaires n'était en rien due à la faiblesse du dollar, prise en compte dans la méthodologie. Ce sont les pays émergents comme l'Inde (+20,5 %) et la Chine (+7,8 %) qui ont connu les plus fortes augmentations du nombre de millionnaires en 2006, imités par la Russie (+15,5 %).

L'Europe, qui a connu sa plus forte croissance économique depuis 2000, voit ses millionnaires augmenter de 6,4 %.La multiplication des millionnaires en dollars à travers le monde est principalement due à la bonne tenue de l'économie mondiale, qui a connu une croissance de 5,4 %, ainsi que des marchés boursiers, selon Merill Lynch et Capgemini, qui tablent toutefois sur un ralentissement dans les mois à venir. Le "World Wealth Report", qui est devenu au fil des ans une référence dans le monde financier, donne également des précisions sur lesinvestissements des millionnaires.

Le rapport montre que ces derniers ont consacré davantage de leur argent à des investissements immobiliers en 2006, délaissant quelque peu les investissements alternatifs (hedge funds, private equity). Les millionnaires sont en outre plus enclins à "investir" dans la philanthropie, notamment aux Etats-Unis. Quelque 13 % des millionnaires américains ont effectué des dons philanthropiques en 2006, pour 6 % en Europe. Au total, 11 % des millionnaires dans le monde ont contribué à des actions de charité, dépensant ainsi 7 % de leur fortune. (belga)

Bruxelles met son veto à la fusion entre Ryanair et Aer Lingus

Bruxelles met son veto à la fusion entre Ryanair et Aer Lingus

La Commission européenne a interdit mercredi le projet d'acquisition de la compagnie aérienne irlandaise Aer Lingus par sa compatriote à bas coût Ryanair, ce qui constitue son premier veto depuis deux ans et demi. A l'issue d'une enquête approfondie de six mois, la Commission a annoncé dans un communiqué avoir "interdit à Ryanair de prendre le contrôle d'Aer Lingus". Depuis 1990, seules 20 fusions ont été interdites par la Commission sur les 3.000 qu'elle a examinées. La dernière remonte à décembre 2004. Ce veto "était essentiel pour protéger les consommateurs irlandais, qui sont très dépendants du transport aérien, ainsi que les autres consommateurs européens", s'est justifiée la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes. "Les monopoles leur sont préjudiciables", a-t-elle rappelé, "car ils restreignent les choix proposés, entraînent une baisse de la qualité et tirent les prix à la hausse. Les compagnies aériennes à bas coûts comme Ryanair ne font pas exception à la règle." Ryanair s'attendait à cette décision. Le 21 décembre, au lendemain de l'annonce de l'ouverture d'une enquête approfondie de la Commission sur son mariage avec Aer Lingus, la compagnie avait retiré son offre publique d'achat hostile sur sa concurrente. Mardi, Michael O'Leary, le bouillant patron de Ryanair, était venu à Bruxelles pour annoncer qu'il ferait appel de la décision de la Commission devant la justice européenne à Luxembourg. La compagnie aérienne irlandaise a confirmé mercredi qu'elle ferait appel de la décision de la Commission européenne. (belga)

26 juin 2007

Le PS Courcelles dépecé

Séisme politique après le séisme financier : la moitié de l'exécutif de l'USC a démissionné

COURCELLES Hier, à midi, le président, ainsi que sept autres membres de l'exécutif de l'USC (union socialiste communale) ont remis leur démission au président national du parti, Elio Di Rupo.

La semaine dernière, un rapport d'audit interne mettait en lumière la dramatique situation financière de la commune de Courcelles. Au 1er janvier, le déficit était de 2 millions d'euros. Cette découverte n'aura pas débouché sur des démissions d'échevins impliqués sous l'ancienne législature, mais elle aura provoqué un séisme au sein du PS local. En effet, le président de l'USC, Jean-Pol Rassart a annoncé hier sa démission. "J'ai pris ma décision suite à la dernière assemblée générale au cours de laquelle l'exécutif posait aux militants la question de confiance vis-à-vis des échevins de l'ancienne mandature. Les militants ont décidé de ne pas voter sur ce point et de contester l'ordre du jour établi. J'estime, par conséquent, ne plus être en phase avec une bonne partie de la base du parti. Par ailleurs, je ne peux plus cautionner l'attitude de certaines personnes au sein du parti. En mai, après avoir pris connaissance de la situation financière, j'avais demandé à chacun de prendre ses responsabilités. On m'avait répondu que la responsabilité était collégiale. Est-ce de l'incompétence ou est-ce involontaire, toujours est-il que l'ancien échevin des finances, Pol Queriat nous a caché la vérité. Je lui en veux fortement. En tant qu'argentier, connaissant l'état des finances il nous disait ce qui était réalisable ou pas lorsque nous présentions nos ambitions électorales. Aujourd'hui, nous constatons que nous ne pourrons tenir nos promesses. Nous avons menti à la population". Le président, tout comme le trésorier, le secrétaire et un membre de l'exécutif avaient donc envoyé leur démission. Pour le président démissionnaire, une mise sous tutelle de la section locale et l'arrivée à Courcelles d'un homme fort seraient une très bonne chose pour aider le nouveau bourgmestre Axel Soeur, dans sa tâche.

Le mayeur a de son côté précisé qu'il ne lui appartenait pas de dégager des responsabilités. "Cet audit a été demandé afin que nous sachions exactement de quelle situation nous héritions, en début de nouvelle législature." Au boulevard de l'Empereur, personne ne parlait d'une mise sous tutelle, mais plutôt de la résolution du conflit en interne avec l'organisation d'élections pour désigner de nouveaux membres de l'exécutif. Dans le cas contraire, le PS serait, à Courcelles, le deuxième parti à être mis sous tutelle, après le MR, soit les deux partis au pouvoir. Les générations et les méthodes s'affrontent et se confrontent, au-delà des couleurs politiques.

Le lendemain de la veille (10 juin 20007)

MAJ 26/06/07

"Trop d'exigences communautaires renforceront le PS"

Le député Charles Michel, porte-parole du Mouvement réformateur, a indiqué dimanche sur la VRT que l'on peut avoir un gouvernement rapidement. Il est d'avis que trop d'exigences flamandes en faveur d'une réforme de l'Etat ne feront que renforcer le PS. Pour Charles Michel, un gouvernement sans le PS offre l'opportunité de mener une autre politique.Les programmes du CD&V et de la N-VA sont diamétralement opposés à celui du PS, a indiqué dimanche Charles Michel, alors que, a-t-il soulevé, le CD&V et le MR ne sont pas tellement éloignés l'un de l'autre sur le plan socio-économique et en matière de sécurité. Selon le porte-parole du MR, il est imaginable d'avoir un gouvernement pour le 21 juillet.DissocierLe fait que Francophones et Néerlandophones ne sont pas d'accord sur une réforme de l'Etat n'empêche pas la conclusion rapide d'un accord sur le pouvoir d'achat, les Finances et la sécurité, a dit Charles Michel. "On peut dissocier toutes les questions qui ne sont pas relatives au communautaire et conclure rapidement un accord de gouvernement, et ensuite chercher une méthode qui permette de trouver des solutions à toutes les questions relatives à la réforme de l'Etat ou à d'autres thématiques communautaires comme BHV", a-t-il précisé."Si le CD&V et la N-VA viennent avec trop de demandes sur le plan communautaire, le PS, qui a perdu les élections, va revenir en position de force et mener une opposition farouche à tous les autres partis francophones", a encore indiqué Charles Michel. Ce serait dangereux pour la position des libéraux francophones en 2009 lorsqu'auront lieu les élections régionales. Le MR entend confirmer dans deux ans sa place de nouveau leader du paysage politique francophone, a précisé le mandataire réformateur.

MAJ 17/06/07

Louis Michel fait du charme à Ecolo

Le commissaire européen Louis Michel (MR) a proposé d'ouvrir une future coalition entre libéraux et démocrates-chrétiens aux écologistes et de constituer ainsi une « Jamaïcaine » (orange, bleu et vert). A entendre les Verts, une telle formule ne recueille pourtant pas leurs faveurs. Les plus : le forum, le fil info, la galerie photos des élus.
Il sera difficile de passer à côté d'une coalition avec les libéraux et les chrétiens-démocrates. Selon moi, il faut aussi faire des propositions aux écologistes, a lancé Louis Michel, invoquant les bons résultats électoraux des Verts sur le plateau de RTL-TVi. Ca, ça correspond aux voeux de l'électeur, a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt, tant sur le plateau de Controverse que sur celui de Mise au point (RTBF), les Ecolos présents ont posé des conditions ne correspondant pas à cette hypothèse. Ils ne souhaitent notamment pas rentrer dans une alliance où, arithmétiquement, ils ne sont pas nécessaires.

A côté de l'orange bleue, d'autres fruits peuvent pousser, a précisé le député wallon Marcel Cheron, sans en dire davantage. La formule de l'olivier (socialistes, démocrates-chrétiens, écologistes) rencontre par exemple cette condition. Ecolo y serait nécessaire pour assurer une majorité du côté francophone.
Pas touche à la Constitution !
Le volet communautaire a occupé une grande partie des débats dominicaux. Les Francophones ont répété leur hostilité à toute réforme contraire aux droits des Francophones. A ce titre, le cdH entend ne rien céder. Le sénateur Francis Delpérée a rappelé que son parti s'était opposé au vote de la liste des articles à réviser de la Constitution. « Pourquoi voulez-vous que nous changions ? », a-t-il dit. Pour lui, le premier ministre démissionnaire Guy Verhofstadt peut tout aussi bien continuer à expédier les affaires pendant encore six mois.
La N-VA, formation nationaliste alliée en cartel aux chrétiens-démocrates flamands, effraie les partis francophones.

« Dangereux, très dangereux », a souligné M. Michel à son égard. Selon le ministre de la Coopération, Armand De Decker (MR), les revendications du cartel devront être « considérablement réduites, sinon il n'y aura pas de gouvernement ».
Les Francophones devront pourtant accepter de discuter, a averti le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht (VLD). Les Wallons doivent comprendre qu'il faudra parler d'une révision de la Constitution et de la régionalisation de certaines matières. Il n'y a pas que Bruxelles-Hal-Vilvorde, a-t-il déclaré. Le député flamand Steven Van Ackere (CD&V) a abondé dans le même sens. Les francophones ne peuvent faire fi du souhait exprimé par les électeurs en Flandre. Il ne faut pas croire qu'après les élections, on peut penser : tiens les gens se sont trompés.
La question institutionnelle compliquera et risque de retarder la formation d'un nouveau gouvernement. Les socialistes observent pour le moment les discussions du balcon mais à en croire un vieux routier du dossier communautaire, le sénateur Philippe Moureaux (PS), l'imminence des départs en vacances pourrait faciliter les choses.
On va continuer à faire de la musculation pendant trois semaines et au coeur de l'été, quand les Belges seront en vacances, le crime sera commis : les promesses seront trahies, a-t-il prédit sur le plateau de Mise au point.
L'ancien premier ministre Mark Eyskens (CD&V) a quant à lui souhaité la constitution d'un exécutif pour le 21 juillet.
(D'après Belga)

MAJ 13/06/07

Le cdH n'a pas de préférence pour une coalition

"Il existe différentes options. Il est prématuré de se précipiter en faveur de l'une ou l'autre formule", a notamment déclaré Joëlle Milquet, présidente du cdH.7SUR7 UPDATE 10:18 Le cdH refuse à ce stade de marquer une quelconque préférence en faveur de l'une ou l'autre coalition pour le futur gouvernement fédéral. "Pour nous, c'est le programme qui compte", a dit la présidente Joëlle Milquet à l'issue du Bureau politique de son parti."En tout cas, nous n'entrerons pas dans un gouvernement à n'importe quel prix et surtout pas à n'importe quel prix institutionnel". Elle a répété que le cdH s'opposerait à toute réforme contraire aux intérêts des francophones en insistant bien sur la dernière partie de cette phrase.Résultat positifLa presse avait été conviée ce mardi après-midi au siège du cdH pour y assister à une déclaration de la présidente en présence des membres du Bureau politique du parti. Entourée d'un aréopage de ministres régionaux et communautaires et de chefs de groupe, Mme Milquet s'est félicité du résultat des élections. "Nous avons gagné 2 sièges à la Chambre et globalement nous passons de 10 à 15 parlementaires", a-t-elle dit.Plusieurs optionsSur la composition du prochain gouvernement, elle est restée très discrète. "Il existe différentes options. Il est prématuré de se précipiter en faveur de l'une ou l'autre formule. Jusqu'à présent on entend beaucoup parler de "avec qui" on veut gouverner mais pas beaucoup de "pourquoi" on veut gouverner. Nous sommes prêts à prendre nos responsabilités dans un gouvernement fédéral mais pas à n'importe quel prix et certainement pas à n'importe quel prix institutionnel", a martelé la présidente. Elle a répété que le cdH s'opposerait à toute réforme contraire aux intérêts des francophones en insistant bien sur la dernière partie de cette phrase.Réformes en retard"Pour nous, c'est le programme qui compte. Nous voulons faire avancer des réformes qui n'ont pas été réalisées sous la précédente législature. Nous voulons un vaste plan pour la formation et l'emploi ainsi qu'un vaste plan pour la sécurité. Nous voulons que la prochaine législature soit "familiale", qu'on accorde de l'importance à l'environnement, qu'on s'intéresse au quotidien des gens", a-t-elle ajouté. Elle ne se prononce pas sur le partenaire avec lequel il est possible de réaliser un tel programme. "Pour certains parties cela va mieux avec l'un, pour d'autres cela va mieux avec d'autres. Nous sommes dans un pays compliqué", a-t-elle ajouté.Utilité d'une réforme de l'EtatRevenant sur le thème de l'institutionnel, Joëlle Milquet a insisté sur le fait qu'elle avait toujours dit refuser une réforme de l'Etat qui serait contraire à l'intérêt des francophones. "Je n'ai jamais rien dit d'autre. Je n'ai jeté aucune exclusive mais nous serons fermes sur le programme et plus spécialement sur la thématique institutionnelle". Répondant aux questions elle a reconnu que le cdH avait voté contre la liste ouvrant certains articles à révision. "J'ai seulement demandé à ce moment-là si une nouvelle réforme de l'Etat était bien utile", a-t-elle commenté. "Que la N-VA soit dedans ou dehors n'a pas d'importance. L'importance c'est ce qu'il y a sur la table. Nous sommes clairs. Si cela ne plaît pas au nord du pays, tant pis", a encore dit la présidente des humanistes qui a ajouté qu'elle espérait que les francophones développeront une stratégie cohérente.Campagne agressiveMme Milquet a aussi admis que la campagne avait été particulièrement agressive et dure. "Mais la politique n'est pas affaire de sentiment mais de programme, de conviction et de respect", a-t-elle commenté.Antoine philosopheLa conclusion est venue du ministre wallon André Antoine. "Pour les questions difficiles, seul le temps donne la réponse", a-t-il dit. Interrogé dans les couloirs sur les propos durs d'Yves Leterme à l'égard du cdH, André Antoine s'est contenté de dire: "Je préfère écouter ce que M. Leterme me dit à l'oreille que ce qu'il dit sur les antennes". M. Leterme a mis en garde les humanistes, lundi matin, sur les antennes de la RTBF, contre les exclusives en leur rappelant leur poids très limité à la Chambre.

Le cdH souhaite "bonne chance" à l'informateur Reynders

Joëlle Milquet, la présidente du cdH.Le cdH s'est refusé à commenter la décision du roi de nommer au poste d'informateur le président du MR Didier Reynders, à qui il souhaite toutefois "bonne chance pour sa mission délicate". "Le cdH n'a pas à commenter une décision royale", indique-t-on laconiquement. Les humanistes ajoutent toutefois souhaiter "bonne chance à l'informateur pour sa mission délicate". Alors qu'il n'était pas encore nommé informateur, Didier Reynders avait indiqué mardi sa préférence pour une bipartite bleu-orange. De son côté, la présidente du cdH, Joëlle Milquet, était restée beaucoup plus réservée en refusant de marquer une quelconque préférence en faveur de l'une ou l'autre coalition. (belga)

Reynders veut finir sa mission d'informateur pour la fin du mois

Le vice-premier ministre MR Didier Reynders qui a été nommé informateur par le Roi mardi soir espère terminer sa mission pour la fin du mois. M. Reynders a fait une déclaration devant la presse mercredi matin au cabinet des Finances devant une foule de journalistes, une forêt de caméras, de micros et d'appareils photo.Situation du pays"Ma mission consiste en une présentation au souverain de l'état de la situation économique et sociale du pays et de lui faire part des différentes thèses et des préoccupations que le prochain gouvernement devra aborder, en tenant compte des priorités des partis et des attentes de la société civile", a dit M. Reynders. "Je ferai régulièrement rapport au roi et je pense pouvoir remplir cette mission d'information pour la fin du mois, pour lui permettre de poursuivre les contacts nécessaires à la formation d'une équipe gouvernementale", a-t-il ajouté.ConsultationsM. Reynders commencera par recevoir demain jeudi les présidents de la Chambre et du Sénat, Herman De Croo et Anne-Marie Lizin, ainsi que le Premier ministre sortant, Guy Verhofstadt. Il poursuivra avec le gouverneur de la Banque nationale, Guy Quaden et les interlocuteurs sociaux. Il recevra les présidents de partis en début de semaine prochaine.Plus de déclarations personnellesL'informateur a encore précisé, en réponse à des questions, qu'il ne ferait plus de déclarations politiques sur ses choix personnels tant qu'il sera en charge de sa mission. Celle-ci "ne consiste pas en la recherche d'une majorité ni en la formation d'un gouvernement", a-t-il insisté ajoutant qu'il fera dans son rapport au roi de l'ensemble des priorités des partis politiques. Il considère sa nomination comme "un honneur, conséquence du résultat des élections".

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Didier Reynders désigné au poste d'informateur
Le Roi a reçu en audience mardi soir au Château de Laeken Didier Reynders, Vice-Premier Ministre et l'a chargé d'une mission d'information. Didier Reynders a accepté cette mission, a annoncé le porte-parole du Palais Royal Michel Malherbe. Le rôle de Didier Reynders consistera dès lors à rencontrer dans les prochains jours les différentes forces politiques du pays de manière à déterminer quelles coalitions sont possibles. (belga/VT)

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"Logique" pour l'Open Vld

L'Open Vld estime que le choix de Didier Reynders en tant qu'informateur est "logique". "Il revient à Didier Reynders de faire les premiers pas. C'est une personne qui dispose de l'expérience nécessaire pour remplir cette mission", a indiqué mercredi matin un porte-parole de l'Open Vld. Les libéraux flamands confirment que la tâche dévolue à Didier Reynders ne sera pas de tout repos. ObjectivitéPour sa part, le président du CD&V Jo Vandeurzen attend de l'informateur Didier Reynders qu'il exerce sa mission "discrètement et avec un grand sens de l'objectivité". "Nous attendons qu'il mène sa mission d'information dans un climat serein", a insisté M. Vandeurzen Selon lui, les récentes déclarations de Didier Reynders (qui s'est clairement positionné en faveur d'une bipartite bleu-orange, ndlr) n'ont pas contribué à construire une atmosphère sereine. (belga)

MAJ 12/06/07








Reynders opte pour la bleu-romaine


L'ambiance était à la fête et on sabrait le champagne ce mardi matin après la réunion du Conseil du MR qui a fait le point sur le résultat des élections et les perspectives pour le futur.
Ce fut l'occasion pour le président Didier Reynders de réaffirmer que la bipartite bleu-orange a ses faveurs. C'est la seule bipartite possible.

Seule praticable
Elle offre une majorité et réunit des partis qui peuvent se mettre d'accord sur un programme socio-économique, a-t-il dit. "C'est la seule praticable. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas examiner les autres possibilités", a-t-il ajouté. Didier Reynders a commencé par souligner la progression constante de son parti depuis 1999. "Nous sommes passés de 18 sièges à la Chambre en 1999 à 23 aujourd'hui et cela alors que nous avons été 8 ans au pouvoir", a-t-il noté. Et d'ajouter que le MR est la deuxième formation en sièges du pays devant le CD&V qui en a 25 et est en cartel avec la N-VA qui en a 5.
Avec l'Open Vld, le MR constitue la première famille politique.

Opposition au séparatisme
Il a ironisé sur les mauvais bulletins attribués par certains avant les élections aux ministres libéraux. "Je dois vous dire que je suis plus sensible à l'appréciation de l'électeur dont l'avis n'était manifestement pas le même". Il a aussi rappelé qu'il n'avait pas hésité à faire campagne avec les libéraux flamands et plus spécialement avec le premier ministre sortant Guy Verhofstadt avec qui il a présenté un projet de nouvelle réforme fiscale. "Si nous sommes appelés à la négociation, nous mettrons ce projet sur la table". "Avec Guy Verhofstadt nous avons aussi affirmé notre opposition au séparatisme", a-t-il encore dit.
Et d'ajouter: "je ne suis pas sûr que dans d'autres familles politiques on rencontre le même minimum de cohésion".

Pas demandeur
Après avoir réaffirmé que selon lui seule la bipartite bleu-romaine était numériquement possible et praticable, il a précisé que son parti n'était pas demandeur d'une majorité plus large qui servirait à faire une réforme de l'Etat pour laquelle il n'est pas demandeur, même s'il ne refuse pas le dialogue. M. Reynders a aussi répété qu'il lui semble inopportun de transférer de nouvelles compétences aux Régions avant 2009 puisqu'un tel transfert donnerait plus de pouvoir au PS.
Et d'insister que s'il avait mené un combat pour diminuer l'influence du PS au niveau fédéral ce n'était pas pour donner à ce parti plus de pouvoir au niveau régional.

"Front des francophones"
Le président du MR a rappelé que son parti avait voté la liste d'articles soumis à révision. "Nous ne sommes pas opposés à toute discussion institutionnelle. Il faut dialoguer et ne pas fermer toutes les portes. Mais j'ajoute que s'il devait y avoir sur la table des dispositions contraires aux intérêts francophones, je prendrai l'initiative de réunir les présidents des partis francophones".



Didier Reynders a insisté sur le fait qu'il refusait le terme de "front des francophones".

"Si je réunis les présidents francophones ce ne sera pas pour dire non à tout car pour cela il ne faut pas se réunir", a-t-il commenté. Quant aux élections de 2009, pour Didier Reynders elles seront uniquement régionales. Il n'y a pas de raison pour que le gouvernement fédéral qui se mettra en place ne poursuive pas sa tâche pendant 4 ans.

Boulversement
Didier Reynders espère qu'il sera possible d'avancer dans la formation d'un gouvernement à bref délai, afin de ne pas perdre de temps et préserver les acquis des précédentes législatures, notamment en matière budgétaire. Pour lui, le nouveau gouvernement devrait présenter à la rentrée parlementaire d'octobre une déclaration de politique générale et un projet de budget. "Nous sommes conscients de nos responsabilités. Nous sommes une formation qui a réussi un bouleversement du paysage politique francophone. Nous avons évidemment envie de participer au futur gouvernement pour concrétiser notre programme", a-t-il conclu. (belga)

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MAJ 11/06/07

La journée de lundi

Les élus PS
Le PS a désormais 20 sièges à la Chambre. Dans l'arrondissement de BHV, Laurette Onkelinx est élue ainsi qu'Yvan Mayeur et Charles Picqué. Le ministre-président bruxellois laissera sa place au premier suppléant, Karine Lalieux. A ce stade, le sénateur sortant Jean Cornil, deuxième suppléant reste sur la touche. Si Laurette Onkelinx était envoyée à la Communauté, il pourrait monter. A BHV toujours, le député sortant Mohammed Boukourna n'est pas élu. Autre député, Talbia Belhouari est 5ème suppléante et n'entre pas en compte à ce stade.A Liège, Michel Daerden, Marie-Claire Lambert, Guy Coëme, André Frédéric, Linda Musin et Alain Mathot sont élus. Thierry Giet est premier suppléant et montera en remplacement du ministre Daerden.Dans le Hainaut, Elio Di Rupo, Marie Arena, Rudy Demotte, Patrick Moriau, Colette Burgeon, Christian Dupont et Eric Thiébaut sont élus. En remplacement du ministre-président Di Rupo et de la ministre-présidente Arena prêteront serment Bruno Van Grootenbrulle et Camille Dieu. La troisième suppléante, la députée sortante Sophie Pecriaux ("Mme Daems"), reste sur la touche à ce stade. Les députés sortants Eric Massin et Annick Saudoyer sont recalés.A Namur sont élus Claude Eerdekens et la députée provinciale Maryse Declercq-Robert. Jean-Marc Delizée, 1er suppléant, devrait monter en remplacement du ministre Eerdekens. En revanche, les députés sortants Valérie Deom et Jean-Claude Maene ne devraient plus revenir. Dans le Brabant wallon, André Flahaut est élu. La députée sortante Véronique Ghenne est première suppléante. Dans le Luxembourg est élu André Perpète.Au Sénat, Anne-Marie Lizin est élue ainsi que Philippe Moureaux, Philippe Mahoux et Philippe Busquin. Député européen, ce dernier devrait être remplacé à la Haute assemblée par la première suppléante, Olga Zrihen. Jean-Marie Happart n'est pour sa part pas élu. Sixième effectif, François Martou ne l'est pas non plus. Il avait été annoncé comme possible coopté mais "rien n'est moins sûr", dit-on au PS. Le deuxième suppléant Franco Seminara, qui a siégé quelques semaines sous la précédente législature, reste pour l'instant sur le carreau.

La plus faible participation du pays pour BHV
Tout comme en 2003, c'est dans la circonscription de Bruxelles-Hal-Vilvorde que l'engouement pour les élections législatives a été le plus faible du pays, avec un taux de participation de 87,22 pc pour les élections à la Chambre et de 87,62 pc pour le Sénat. A l'inverse, et toujours comme en 2003, c'est dans le Limbourg que l'on a été le plus civique, et ce, tant au Sénat (94,19 pc de participation) qu'à la Chambre des représentants (94,18 pc), selon les chiffres du Service public fédéral de l'Intérieur.Sur l'ensemble du Royaume, le taux de participation s'est élevé à 91,01 pc et 91,08 pc respectivement pour la Chambre et le Sénat. Au niveau des votes blancs et nuls, la circonscription électorale de Hainaut a enregistré le pourcentage le plus élevé pour les suffrages à la Chambre, avec 8,05 pc de bulletins blancs ou nuls. Le plus grand nombre de bulletins non valides pour l'élection du Sénat provient par contre de la province de Luxembourg, avec 9,74 pc des votes. Les circonscriptions qui ont comptabilisé le moins de votes blancs ou nuls se trouvent au nord du pays. Il s'agit de la province de Flandre orientale (4,36 pc) pour le Sénat et de la circonscription d'Anvers (3,98 pc) pour la Chambre des représentants.Toujours selon les statistiques du SPF Intérieur, le nombre de votes blancs et nuls pour la Chambre (360.717 votes) est en baisse par rapport à 2003 (364.612 votes). Ces votes sont par contre en hausse pour l'élection du Sénat: 404.257 en 2007, pour 383.093 en 2003.
Présidents CD&V, MR, cdH et Ecolo reçus par le roi
Après avoir reçu le président du CD&V Jo Vandeurzen, le roi Albert II a rencontré en milieu d'après-midi le président du MR Didier Reynders pendant une heure et quart au palais de Laeken. La présidente du cdH Joëlle Milquet a succédé au ministre des Finances sortant, avant que le secrétaire fédéral d'Ecolo Jean-Michel Javaux ne rencontre à son tour le roi, vers 17h30. La démission de Johan Vande Lanotte de la présidence du sp.a et la volonté de ce parti de passer dans l'opposition "limitent évidemment les possibilités" entre la formation d'un gouvernement bipartite ou d'une tripartite traditionnelle, a indiqué M. Reynders à l'issue de son entrevue d'un peu plus d'une heure et quart avec le roi.Mais il s'est refusé d'aller au-delà de ce constat, se réservant la teneur de son entretien avec Albert II. Il a également esquivé une question sur son éventuelle désignation comme informateur.Quant à Jean-Michel Javaux, secrétaire fédéral d'Ecolo, il s'est limité, à son arrivée à Laeken, à rappeler que le roi allait rencontrer plusieurs présidents de parti dans les jours qui suivent avant de désigner un informateur, "probablement en milieu de semaine".M. Vandeurzen et Mme Milquet ne se sont pas adressés à la presse. Traditionnellement, rien ne filtre des entrevues entre le roi et les présidents de partis qu'il consulte en colloque singulier avant de désigner un informateur.
Le bourgmestre et les échevins PS doivent démissionner à Charleroi
Le Bureau du parti socialiste demande aux bourgmestre et échevins PS de Charleroi de présenter leur démission afin de trouver une solution qui permette de tourner définitivement la page dans la cité carolorégienne, a indiqué lundi le président du PS Elio Di Rupo au cours d'une conférence de presse.Le Bureau a en outre décidé la mise sous tutelle de l'USC et de la fédération du PS de Charleroi. Après la défaite électorale de dimanche, le PS s'estime être dans le rôle d'un "challenger", a dit Elio Di Rupo. Si le Roi désigne un informateur et que celui-ci invite le PS à discuter, le parti socialiste ne refusera pas le dialogue, a précisé le président du PS. Mais le parti socialiste ne prendra pas d'initiative.
Vande Lanotte démissionne, le SP.A dans l'opposition
Les socialistes flamands ont choisi de siéger dans l'opposition, a annoncé le président du sp.a Johan Vande Lanotte à l'issue d'une réunion du bureau de son parti. L'homme fort du sp.a a également fait savoir qu'il démissionnait de son poste de président. Il restera toutefois jusqu'au 21 octobre, pour régler l'une ou l'autre chose pratique. Il passera ensuite le flambeau à la vice-présidente Caroline Gennez.M. Vande Lanotte a fait lui-même cette proposition au bureau du sp.a et a été suivi. Cette décision met un terme à 19 ans de présence socialiste flamande ininterrompue dans le gouvernement fédéral."Notre place normale se trouve dans l'opposition. L'inverse serait surprenant (...). La majorité qui se dessine est substantiellement différente. Nous sommes faibles vu le nombre de nos sièges et nous ne sommes pas nécessaires pour former une majorité", a expliqué M. Vande Lanotte.Selon lui, la situation diffère totalement de ce qui s'est passé en 1999. Les chrétiens-démocrates avaient alors choisi l'opposition, les socialistes étaient nécessaires et pouvaient poser des exigences fortes. M. Vande Lanotte n'a toutefois pas fermé tout à fait la porte à une participation à une majorité. Si les autres partis adoptent le programme du sp.a et qu'ils se disent prêts à mettre en oeuvre ses 7 points prioritaires, une autre solution est possible mais, d'après le président, cela ressemblerait "à un miracle qui tombe du ciel". Le choix de l'opposition ne signifie pas que le cartel sp.a/Spirit n'apportera pas son soutien à une réforme de l'Etat. "Ce n'est pas parce que nous avons obtenu un mauvais résultat que la population doit en faire les frais. Nous ne sommes pas rancuniers et nous jugerons les propositions que l'on nous fera sur leurs mérites", a-t-il souligné.Le parti socialiste flamand tient le même raisonnement au sujet de sa participation au au gouvernement flamand qu'il ne remet pas en cause. Dimanche, il s'agissait d'élections fédérale et le sp.a ne veut pas passer sa rancune sur un autre niveau de pouvoir, a encore dit Johan Vande Lanotte.
Les élus Ecolo à la Chambre et au Sénat
Ecolo est passé de 4 à 8 sièges à la Chambre et a décroché 2 sièges de sénateurs directs. A la Chambre, les élus sont la députée sortante Zoé Genot et Fouad Lahssaini pour l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. La député sortante Marie Nagy ne se représentait pas à ces élections.Pour la circonscription du Hainaut, les élus sont le député sortant Jean-Marc Nollet et Juliette Boulet. Dans le Brabant wallon l'élue est Thérese Snoy et d'Oppuers et à Namur l'élu est Georges Gilkinet. Enfin, à Liège, les élus sont la député sortante Muriel Gerkens et Philippe Henry, ancien président de la FEF (Fédération des étudiants francophones) et ancien député wallon. Au Sénat, les deux élus directs sont la secrétaire fédérale Isabelle Durant et l'ancien ministre wallon José Daras.La liste d'Ecolo pour le Sénat était poussée par l'ancien secrétaire fédéral Jacky Morael qui a recueilli 48.422 voix de préférence, précédé de Carine Russo qui en a recueilli 57.547. Comme tête de liste, Isabelle Durant a recueilli 108.105 voix de préférence.
Louis Michel commissaire, avec un oeil sur la Belgique
Le commissaire européen Louis Michel a repris lundi ses fonctions au sein de l'exécutif des Vingt-sept après un congé politique d'un mois pour le scrutin législatif de dimanche qui lui a permis de receuillir 232.328 voix de préférence, mais en "gardant un oeil" sur la politique belge. "C'est la fin de son congé politique d'un mois, il reprend", a affirmé son porte-parole à la Commission européenne, Amadeu Altafaj Tardio - même si M. Michel a passé lundi matin le plus clair de son temps au siège bruxellois... du MR, selon des témoins.M. Michel, chargé du développement et de l'aide humanitaire, avait sollicité et obtenu du président de la Commission, Jose Manuel Barroso, un congé politique d'un mois afin de faire campagne comme dernier candidat effectif sur la liste MR pour le Sénat. Il avait été remplacé depuis le 12 mai par son collègue finlandais Olli Rehn, chargé de l'élargissement "afin d'assurer la continuité et la bonne gestion des dossiers sous la responsabilité de M. Michel".Celui-ci avait laissé entendre qu'il pourrait renoncer à son poste de commissaire en cas de "signal fort" des électeurs, plaçant la latte à 100.000 voix de préférence. Il en obtenu plus de deux fois plus - 232.328 exactement, ce qui en fait le champion du côté francophone.Mais il n'a rien dit lundi sur ses intentions après avoir déclaré à plusieurs reprises qu'il était commissaire européen jusqu'en 2009, "sauf si mon pays avait besoin de moi". "La situation est très ouverte", a commenté son porte-parole, précisant que M. Michel reprenait ses activités en "gardant un oeil" sur l'évolution politique en Belgique, où sa famille politique, libéraux francophones et néerlandophones confondus, est sortie première des élections de dimanche.M. Michel doit rencontrer mardi Robert Zoellick, le candidat à la succession de Paul Wolfowitz à la présidence de la Banque mondiale et présenter mercredi, lors de la réunion hebdomadaire de la Commission, des propositions en matière d'aide humanitaire.Il aura également d'autres activités en tant que commissaire "mais aucun déplacement à l'étranger" ne figure à son programme cette semaine, a ajouté M. Altafaj. Selon lui, M. Michel n'a pas encore parlé de sa situation avec M. Barroso - ce qui devrait être fait lors de la réunion de mercredi.
MR gagnant en terme de sièges et de voix
Dans la lutte pour le leadership en Wallonie et à Bruxelles que se sont livrés le MR et le PS, le Mouvement réformateur l'a emporté en terme de sièges mais aussi en nombre de voix. A la Chambre, le MR détient en effet 23 sièges contre 20 au PS. En nombre de voix, au total, le MR a recueilli 835.073 voix contre 724.787 pour le PS . En 2003, les deux partis avaient respectivement recueilli 748.952 et 855.992 voix. En terme de sièges, le MR en avait alors 24 et le PS 25. Avec le transfert de Richard Fournaux du cdH au MR, les libéraux étaient finalement à égalité avec le PS en nombre de siège.Sur la Région wallonne, le MR a recueilli 641.824 voix (31,17pc) contre 607.961 (29,53pc) pour le PS. En 2003, les chiffres étaient respectivement de 566.662 et 726.558. Dans la Région de Bruxelles capitale, le MR arrive laussi argement en tête avec 148.372 (31,96 pc) voix contre 99.679 (21,47 pc) au PS. En 2003 le MR avait recueilli 142.817 voix et le PS, 113.328.Dans la périphérie bruxelloise, le MR a recueilli 39.993 voix contre 14.462 au PS. En 2003, les chiffres étaient de 38.221 pour le MR et 15.435 pour le PS.
Attribution des sièges en Hainaut - Chambre
Dans la répartition des sièges en Hainaut pour la Chambre, le PS obtient 7 sièges qui reviennent à Elio Di Rupo, Marie Arena, Rudy Demotte, Patrick Moriau, Colette Burgeon, Eric Thiébaut et Christian Dupont. Elio Di Rupo et Marie Arena devraient laisser la place aux deux premiers suppléants, Bruno van Grootenbrulle et Camille Dieu qui siégeaient tous les deux déjà sous la précédente législature.Le député sortant et échevin de Charleroi Eric Massin et la députée sortante Annick Saudoyer qui occupaient les 6eme et 8eme places de la liste ne sont pas réélus. Celle qui avait défrayé la chronique pour ses amours avec le VLD Rick Daems, Sophie Pécriaux, 3eme suppléante, risque également de ne pas revenir sur les bancs de la Chambre.Le MR obtient 6 sièges qui reviennent à Olivier Chastel, Jacqueline Galant, Marie-Christine Marghem, Denis Ducarme, Jean-Jacques Flauhaut et Jean-Luc Crucke. Si ce dernier continue à sièger au parlement wallon, le premier suppléant devrait monter. Il s'agit d'Olivier Destrebeck. Pour le cdH les élus sont Catherine Fonck, Christian Brotcorne et Véronique Salvi. La ministre Fonck devrait laisser son siège au 2eme suppléant, David Lavaux, qui siégeait déjà sous la précédente législature. La 1ere suppléance était occupée par Mme Salvi qui est parmi les élus.Les élus Ecolo sont Jean-Marc Nollet et Juliette Boulet.Le FN garde son siège qui sera occupé par Patrick Cocriamont qui siégeait déjà à la Chambre sous la précédente législature en remplacement de Daniel Féret.
Les élus MR Chambre et Sénat
Le MR a décroché 23 sièges à la Chambre. Dans l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, les 6 élus sont les députés sortants Olivier Maingain, Corine De permentier, François-Xavier de Donnéa et Daniel Ducarme ainsi que Florence Reuter et Bernard Clerfayt.Ce dernier pourrait laisser son siège comme il l'avait annoncé. Le fait qu'il soit élu, donne en effet au FDF 2 élus sur les 6 de l'arrondissement. S'il abandonne son siège, c'est l'échevin MR de Watermael-Boitsfort, animateur de MRTV et secrétaire politique du groupe MR de la Chambre Xavier Baselen qui le remplacera. A Liège, le MR a 5 sièges : Didier Reynders, la nouvelle venue Kattrin Jadin, le chef de groupe à la Chambre sous la précédente législature Daniel Bacquelaine, Pierre-Yves Jeholet et Hervé Jamar. Si le MR fait partie du nouveau gouvernement Didier Reynders abandonnera son siège ce qui permettrait à l'ancien député permanent Olivier Hamal de devenir député. Pierre-Yves Jeholet devrait aussi abandonner son siège pour rester au Parlement wallon. On verra ainsi revenir à la Chambre la député sortante Josée Lejeune. On ne sait pas encore ce que fera Hervé Jamar qui était secrétaire d'Etat sous la précédente législature mais est aussi élu wallon.Dans le Luxembourg, les 2 élus sont le député sortant Philippe Collard et une nouvelle venue, Carine Lecomte. A Namur, les 2 élus sont la ministre sortante Sabine Laruelle et le député sortant François Bellot. Si Mme Laruelle est de la nouvelle équipe gouvernementale, le premier suppléant qui devrait la remplacer est le jeune bourgmestre de Bièvres David Clarinval.Enfin, dans le Hainaut, le MR a décroché 6 sièges. Les élus sont les députés sortants Olivier Chastel, Jacqueline Galant, Marie-Christine Marghem et Denis Ducarme ainsi que le nouveau venu Jean-Jacques Flahaux (bourgmestre de Braine-le-Comte) et le député wallon Jean-Luc Crucke. Ce dernier devrait rester au Parlement wallon. Le premier suppléant à monter devrait être Olivier Destrebeck, échevin de La Louvière. Enfin les 2 élus du Brabant wallon sont les députés sortant Charles Michel et Valérie de Bue. Sur les 23 élus MR, on compte donc 2 FDF et 3 MCC (Philippe Collard, Marie-Christine Marghem et Jean-Jacques Flahaux).Au Sénat, le MR a 6 élus directs : l'ancien ministre et ancien président de l'assemblée Armand De Decker, les députés sortant Dominique Tilmans, Richard Fournaux et Alain Courtois, le sénateur sortant Alain Destexhe et le commissaire européen Louis Michel. Ce dernier a receuilli 232.328 voix de préférence arrivant en tête du hit parade francophone. Alain Destexhe qui se trouvait à la 7eme place a réussi à remonter la liste et à être élu grâce à ses 79.813 voix de préférence. Louis Michel ne devrait pas siéger à la Chambre, ce qui permettrait à Philippe Monfils, ancien sénateur qui siégeait à la Chambre sous la précédente législature, de retrouver la Haute assemblée.Sur les 6 sénateurs élus directs du MR, on compte 2 MCC : Richard Fournaux et Alain Courtois.
Spirit n'est pas mort
Spirit a perdu mais il n'est pas mort, a conclu lundi le président Geert Lambert à l'issue d'une réunion du bureau du parti. M. Lambert dit ne pas vouloir tirer de conclusions hâtives du scrutin. En attendant, il reste président, Bert Anciaux conserve son mandat de ministre au gouvernement flamand et le cartel avec le sp.a n'est pas remis en cause."Nous sommes durement touchés. Nous sommes dans les cordes et nous ne l'avions pas du tout vu venir", a expliqué M. Lambert. Mais, selon lui, contrairement à ce que certains ont laissé entendre, Spirit n'est pas mort.Il y a 1001 raisons qui expliquent ces mauvais résultats, estime-t-il. Il demande du temps pour les analyser en profondeur. Il ne remet pas en cause le programme et le profil progressiste de Spirit mais il reconnaît que le parti n'est pas parvenu à bien communiquer et à bien se vendre. Le président a remis son mandat sur la table mais le bureau a décidé que celui-ci n'était pas remis en question, de même que le mandat ministériel de M. Anciaux.
Le roi consulte les présidents de parti
Le roi Albert II a entamé lundi après-midi les consultations de plusieurs présidents de parti, reçus tour à tour au palais de Laeken. Jo Vandeurzen, le président du CD&V, un des partis vainqueurs des élections de dimanche, a été le premier à être reçu vers 14h30. Le roi consulte les présidents de parti afin de désigner un informateur.Dans la matinée, Albert II avait reçu le premier ministre Guy Verhofstadt venu lui présenter sa démission ainsi que les présidents de la Chambre et du Sénat, Herman De Croo et Anne-Marie Lizin.
Carine Russo probable sénatrice cooptée
Carine Russo devrait être la sénatrice cooptée d'Ecolo, est-il ressorti lundi du bureau de parti des Verts francophones, au cours duquel Jacky Morael, également pressenti à ce poste, a plaidé en faveur de la maman de Mélissa.
C'était, selon les mots de la secrétaire fédérale Isabelle Durant, "l'ambiance des grands jours" lundi matin au bureau d'Ecolo, un des vainqueurs de la soirée électorale de dimanche. Entre autres multiples motifs de satisfaction, les Verts se sont réjouis d'avoir repris, tard en cours de soirée électorale, un poste de sénateur coopté au Front national.
Avec en moyenne "60 pc de plus à la Chambre" par rapport à 2003 et même "80 pc au Sénat", le 10 juin aura été, hormis le scrutin de 1999, la soirée la plus importante du parti, a souligné le secrétaire fédéral Jean-Michel Javaux. Ecolo placera 8 élus à la Chambre - 4 femmes et 4 hommes - et 5 au Sénat (deux élus directs, deux sénateurs de Communauté et un coopté). Le revenant Jacky Morael et plus encore la nouvelle venue Carine Russo (qui termine avec près de 57.547 voix de préférence) ont été particulièrement ovationnés.
Tout comme pour les sénateurs de Communauté, le nom du (de la) sénateur(-trice) coopté(e) ne sera pas connu(e) officiellement avant le 29 juin, date d'un conseil de fédération des Verts francophones qui désignera les noms.
Carine Russo semble toutefois avoir les faveurs des pronostics, et Jacky Morael, qui a réalisé 48.422 voix de préférence, a même plaidé pour elle au cours du bureau, a-t-il déclaré à l'agence Belga. "Heureuse", Carine Russo a indiqué que les voix qu'elle apportait lui venait d'un électorat qui "a vraiment envie d'être entendu", même si elle dit attendre la procédure interne au parti.
Pour ce qui est de la composition du futur gouvernement, Ecolo constate que le CD&V et le MR ont la main. Isabelle Durant a souligné les propos de Laurette Onkelinx évoquant une éventuelle cure d'opposition du PS, ainsi que la place du cdH, "mal à l'aise" selon la secrétaire fédérale d'Ecolo qui relève que "la révolution orange n'était pas au rendez-vous".
Quant au paysage flamand "décomposé", Ecolo a déploré que la Liste Dedecker ait dépassé les Verts flamands de Groen, renforçant ainsi un "volet droitier et poujadiste".
Ecolo n'a pas la main, souligne-t-on au parti, et n'avance "aucune exclusivité par rapport aux autres partis démocratiques". Dans les rangs des Verts, on ne se dit pas favorable à un gouvernement asymétrique ni à monter au gouvernement - si tel devait être le cas - sans Groen.
Si un informateur francophone devait être désigné, il sera très ennuyé par rapport aux revendications communautaires du nord du pays, fait-on remarquer en pensant à Didier Reynders. "Nous, nous monterons éventuellement au gouvernement pour autant que les conditions soient bonnes, et actuellement elles sont très mauvaises, si deux années de réforme de l'Etat nous attendent" (avant 2009 et les élections régionales, ndlr), indique-t-on encore.
RTBF et RTL crient aussi chacune à la victoire
La soirée électorale ne s'est pas résumée à un combat entre partis, dimanche soir. La lutte était âpre également entre les deux principales chaînes belges francophones, RTBF comme RTL-TVI se déclarant lundi chacune gagnante de la soirée. Dimanche, les éditions spéciales des journaux télévisés de RTL-TVI, à 13 heures et 19 heures, ont respectivement attiré 349.800 (42,5 pc de part de marché) et 492.900 téléspectateurs (35,4 pc pdm).
Entre 18h30 et 22h30, avec 335.278 téléspectateurs, la chaîne privée signait une part de marché de 22 pc.
"La campagne électorale des Fédérales 2007 sur RTL TVI constitue un excellent motif de satisfaction pour la chaîne, puisque la semaine écoulée lui a permis de réaliser sa meilleure performance, en termes d'audiences de campagne", a indiqué lundi RTL-TVI.
A la RTBF, on indique que la soirée électorale de La Une, qui a commencé à 20h08, a attiré 329.910 téléspectateurs (23,2 pc de pdm). Selon les estimations de la chaîne publique, la soirée électorale de TVI a été suivie par 305.891 téléspectateurs (19,4 pc pdm).
Avec La Deux, la chaîne publique aura également pu profiter du week-end riche en événements sportifs pour attirer un grand nombre de spectateurs: 355.523 personnes (42,1 pc pdm) ont suivi la victoire de Justine samedi et 323.577 férus de sports mécaniques (21,9 pc pdm) ont regardé le Grand-Prix de F1 dimanche.
Entre 17 et 23 heures, la famille RTBF aura ainsi obtenu 38 pc de pdm contre 29,6 pc à la famille RTL. Toujours dans cette même tranche horaire, La Une a signé 21,1 pc de pdm contre 20,1 pc à RTL-TVI.
Les élus cdH
Le cdH détiendra 10 sièges à la Chambre. Il s'agit de 2 élus de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilovrde : Joëlle Milquet et Benoît Cerexhe. Si la première entre dans le gouvernement fédéral et si le deuxième reste ministre régional bruxellois, on pourrait voir arriver à la Chambre deux anciens sénateurs Clotile Nyssens et Georges Dallemagne.
Les trois élus du Hainaut sont la ministre de la Communauté française Catherine Fonck, l'ancien sénateur Christian Brotcorne et la carolo Véronique Salvi. Mme Fonck devrait rester ministre ce permettrait à David Lavaux de sièger. En province de Namur, l'élu est un nouveau venu, Maxime Prévot, échevin à Namur.
Les élus de Liège sont Melchior Wathelet et la ministre régionale Marie-Dominique Simonet. Si le premier monte au gouvernement et si la deuxième reste à son poste, on pourrait voir arriver à la Chambre deux nouveaux venus, Joseph George et Marie-Martine Schyns. Le député sortant Benoît Drèze qui remplaçait Louis Smal sous la précédente législature, occupait la troisième place sur la liste. Il n'est pas élu. L'élu du Luxembourg reste Josy Arens. Au cdH on disait lundi que le fait de rater de très peu un deuxième siège dans le Luxembourg était un des grands regrets du parti pour ces élections.
Enfin, le ministre régional André Antoine est l'élu du Brabant Wallon. Il sera plus que probablement remplacé par Brigitte Wiaux qui siégeait déjà sous la précédente législature comme remplaçante de Raymond Langendries. Au Sénat, le cdH décroche 2 élus directs. Il s'agit de Francis Delpérée et Anne Delvaux.
L'extrême droite stagne mais continue à peser en Flandre
Après les élections législatives du 10 juin, on constate que l'extrême droite n'a pas progressé ni au nord ni au sud du pays. La situation est évidemment bien différente entre la Flandre et la partie francophone du pays. En Flandre, le Vlaams Belang se maintient à un niveau élevé.
Mais pour la première fois depuis la montée spectaculaire du Vlaams Blok en 1991 (dimanche noir), le VB est en net recul par rapport à un scrutin précédent. Dimanche, le Vlaams Belang a perdu 5% par rapport aux élections régionales de 2004.
Pourtant, le VB continue à augmenter son score par rapport aux législatives de 2003. Il était alors crédité de 18% des votes, il frôle aujourd'hui les 19%. Paradoxalement, le VB perd un siège, à Anvers, son chef-lieu, mais devient, avec 17 sièges, le troisième parti flamand à la Chambre, derrière le cartel CD&V/N-VA et l'Open Vld mais devant le cartel sp.a/Spirit. Au Parlement flamand, le VB constitue le premier groupe politique devant le CD&V (dissocié de la N-VA).
Du côté francophone, le FN grappille quelques voix en Wallonie, singulièrement dans le Hainaut, mais ne réalise par la percée annoncée par d'aucuns. Il est en recul à Bruxelles. Le FN maintient son unique siège à la Chambre. Au Sénat, selon une première projection, le FN, qui a réussi à sauvegarder son élu direct, perd le droit de coopter un parlementaire. Le Front National aura donc un élu en moins au Parlement fédéral.
Sous la précédente législature, l'un des deux sénateurs FN avait fait dissidence créant Force Nationale. Pas plus que les autres dissidences de l'extrême droite francophone, Force Nationale n'a engendré de succès.
Attribution des sièges en Brabant wallonLa répartition des sièges en Brabant wallon attribue 2 sièges au MR qui reviennent à Charles Michel et Valérie De Bue, tout deux députés sortants.
Le cdH obtient un siège qui revient à André Antoine. Le ministre régional devrait laisser la place à la première suppléante Brigitte Wiaux qui siégeait déjà sous la précédente législature. Le PS obtient un siège qui revient à André Flahaut. Si les socialistes vont dans l'opposition, celui-ci occupera son siège. Les chances de Véronique Ghenne, première suppéante, qui le remplaçait sous la précédente législature, d'encore siéger à la Chambre semblent donc minces.
Enfin, l'élue d'Ecolo est Thérèse Snoy et d'Oppuers.
Nouvelle composition du Sénat: projection Une première projection établie par les services du Sénat donne 14 sénateurs (+5) au cartel CD&V/N-VA, soit 9 élus directs, 3 sénateurs de Communauté et 2 sénateurs cooptés. Le MR disposera de 11 élus (statu quo). Outre le germanophone qui lui reste acquis jusqu'aux régionales de 2009, il bénéficie de 6 élus directs, 3 sénateurs de la Communauté française et d'1 coopté.L'Open Vld disposera de 9 sénateurs (-3 par rapport à 2003 mais -1 compte tenu du départ durant la législature de 2 dissidents), soit 5 élus directs, 2 sénateurs de Communauté et 2 cooptés. Avec 8 sénateurs, le PS (-2 par rapport à 2003 et -3 compte tenu de l'arrivée d'un transfuge durant la dernière législature) et le Vlaams Belang (statu quo) viennent en quatrième position. Les socialistes francophones ont eu 4 élus directs. Ils disposeront de 3 sénateurs de Communauté et d'1 coopté. Le VB a 5 élus directs et a droit à 2 sénateurs de Communauté et 1 coopté.Il y aura 7 sénateurs sp.a-Spirit (-5), soit 4 élus directs, 2 sénateurs de Communauté et 1 coopté. Le cdH (+1 par rapport à 2003 mais +2 compte tenu du départ d'un transfuge) et Ecolo (+3) auront chacun 5 sénateurs, 2 élus directs, 2 sénateurs de Communauté et 1 coopté.La Lijst Dedecker et le FN (-1) n'auront qu'un élu direct. Le calcul de la répartition des postes de sénateurs de Communauté et des sénateurs cooptés se fait en vertu de la clef D'Hondt et compte tenu du résultat obtenu au scrutin fédéral. Il revient officiellement aux assemblées communautaires de désigner les sénateurs de Communauté. Pratiquement, ce sont les groupes politiques et donc les partis qui désignent ces parlementaires.En vertu de la nouvelle composition du Sénat, une alliance entre sociaux-chrétiens et libéraux donnerait 39 sénateurs, la majorité étant fixée à 36. Outre les 71 élus et cooptés siègent les 3 sénateurs de droit, les princes Philippe, Astrid et Laurent.
La greffe du Hainaut demande une réunion avec l'Intérieur Le bureau principal de la circonscription électorale du Hainaut sollicitera une réunion avec des représentants du SPF Intérieur afin de faire le point sur divers problèmes, dont la transmission informatique des résultats, a indiqué lundi Alain Nicolas, président du greffe électoral hennuyer.Lundi, en fin de matinée, le bureau principal n'avait toujours par reçu les données en provenance du canton de Soignies."Il y aurait un problème de compatibilité de programmes informatiques mais nous attendons des précisions", a expliqué Alain Nicolas."Le canton de Péruwelz, confronté au même obstacle, a, semble-t-il, transmis directement les données au SPF Intérieur", a-t-il ajouté. M. Nicolas souhaite également évoquer d'autres questions avec les services fédéraux, pour analyser les causes des défaillances constatées et améliorer la préparation des élections. Il a notamment mis l'accent sur le manque de moyens humains.La députée-bourgmestre d'Enghien, Florine Pary-Mille (MR), dont le nom a été tronqué sur les bulletins de vote, déplore pour sa part "la passivité du bureau principal qui, face à cette erreur, n'a tenté aucune démarche, comme un avis rectificatif dans les bureaux de vote de mon canton, par exemple ou, au moins, un contact téléphonique".Sur base des résultats officiels, à 97 pc du dépouillement complet, l'intéressée a obtenu 6518 voix de préférence, contre 4647 au scrutin de mai 2003."L'effet de la colère que l'erreur a provoqué au MR a sans doute compensé le préjudice subi", a commenté la candidate et mandataire réformatrice.
Les libéraux restent la plus grande famille politiqueC'est peu après 1 heure dans la nuit de dimanche à lundi que le MR a vraiment pris le pas sur le PS à la Chambre avec le basculement d'un siège en sa faveur dans la Hainaut. Le MR comptabilise donc 23 sièges à la Chambre contre 20 au PS. Si on ajoute aux sièges du MR ceux de l'Open Vld (14), on arrive à 41 sièges pour la famille libérale qui dépasse ainsi d'un siège la famille sociale-chrétienne-humaniste qui arrive à 40 sièges (30 pour le cartel CD&V/N-VA et 10 pour le cdH).
La famille libérale reste donc la première famille politique du pays, comme elle l'était après les élections de 1999 et de 2003. Pour le MR il est clair que les libéraux ont donc un rôle à jouer dans les jours prochains.



Laurette Onkelinx évoque le scénario de l'opposition

Le scénario de l'opposition est désormais tout à fait plausible pour le PS, a indiqué lundi, au lendemain de la défaite électorale du parti socialiste, Laurette Onkelinx sur La Première (RTBF). "Je n'accepterai pas que le PS donne cette image d'un parti qui s'accroche au pouvoir. L'opposition est pour nous désormais un scénario tout à fait possible", a-t-elle indiqué.

Mme Onkelinx a insisté sur la nécessité de "faire le ménage au sein du PS". Un bureau du PS est convoqué ce lundi à 15 heures. Egalement sur La Première, le président de la fédération bruxelloise du parti socialiste, Philippe Moureaux a indiqué que le PS était "malade de sa section locale à Charleroi". Selon lui, "il faut mettre le fer dans la plaie". Laissant la première place aux libéraux en Wallonie, une première depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la défaite subie dimanche par le PS est historique. (belga)

Le MR supplante le PS

Alors que 84% des bureaux de vote étaient bouclés peu avant minuit, le MR comptabilisait à ce stade plus de voix que le PS en Région wallonne et à Bruxelles à la Chambre.Avec 31,1% (+2,7%), le parti libéral deviendrait le premier parti de Wallonie, devant le parti socialiste avec 30,1% (-6,3%). Ecolo connaît la plus belle hausse avec 5% pour atteindre 17,4%, derrière le cdH et ses 15,6%. Dans la région de Bruxelles-Hal-Vilvorde, le MR conforte sa position de leader alors que la quasi totalité des votes étaient connus, avec 22,7 contre 13,7 contre le PS. Selon la dernière projection disponible le MR aurait donc 22 sièges à la Chambre suivi du PS qui en aurait 21. Le MR perdrait 3 sièges et le PS 4. Le cdH obtiendrait 10 sièges soit +2 par rapport aux élections de 2003 mais +3 par rapport à la situation de l'assemblée depuis le passage de Richard Fournaux au MR. Ecolo aurait 8 sièges et doublerait donc sa représentation. Le FN garderait son siège.Du côté flamand, le CD&V/N-VA aurait 30 sièges (+8), suivi de l'Open Vld qui obtiendrait 18 sièges (-7), du Vlaams Belang 17 sièges (-1), le sp.a/Spirit 14 sièges (-9). Groen! revient à la Chambre avec 4 élus et la liste de Jean-Marie Dedecker (LDD) y arrive en force avec 5 élus. Les familles libérales et sociales-chrétiennes sont à égalité avec 40 sièges chacuneSénatAu Sénat, alors que 91% des votes ont été dépouillés à la même heure, le parti de Didier Reynders prend une large avance avec 32,2%. Pas de hausse significative mais une baisse importante du PS (6,6%) qui se retrouve à 27,4%. A ce stade, le nombre de sièges est toutefois égal.

Le PS, qui perd un siège, et le MR, qui observe un statu quo, ont désormais chacun 5 élus directs. Le cdH se maintient à 2 sièges, à égalité avec Ecolo qui en gagne 1. Le FN maintient son siège. Côté flamand, le cartel CD&V/N-VA gagne 3 sièges et en compte désormais 9. Il devance le VB et l'Open Vld qui ont chacun 5 sièges. Pour le VB il s'agit d'un statu quo et pour l'Open Vld d'une perte de 2 sièges. Le cartel sp.a/Spirit qui perd 3 sièges en a désormais 4. Enfin, la Lijst Dedecker emporte 1 siège à l'instar de Groen!.Aux élus directs s'ajouteront les sénateurs de Communauté et les sénateurs cooptés. Le nombre dont bénéficie chaque parti est fonction de leur résultat aux élections de dimanche.

"L'opposition n'est pas un mal pour le PS", déclare Moureaux

Un renvoi du PS dans l'opposition ne ferait pas de mal au PS mais serait néfaste pour la population, estime Philippe Moureaux, président de la fédération bruxelloise du PS et 2e sur la liste au Sénat. "Peut-être que ce ne serait pas un mal pour les socialistes d'aller dans l'opposition mais pour la population, ce serait une catastrophe", a-t-il dit, rappelant que le PS avait siégé dans l'opposition dans les années '80 et que cette période avait été particulièrement difficile, en particulier en Wallonie. (belga)

Le MR prend 2 sièges au PS en Hainaut

A 97% du dépouillement, le MR a repris un siège au PS à la Chambre dans le Hainaut. Il y décroche 6 sièges (+1) et le PS passe à 7 sièges (-3). Sur le total de la Chambre, le MR obtient donc 23 sièges et le PS 20. Ce changement fait de la famille libérale la plus grande famille de la Chambre avec 41 sièges alors que les sociaux-chrétiens/humanistes n'en ont que 40. Par ce changement, le MR dépasse nettement le PS en nombre de sièges au total. Les deux partis font jeu égal en nombre de sièges en Wallonie (17 chacun). A Bruxelles, le MR a 6 sièges et le PS 3 sièges. Au Sénat, à 98% de dépouillement vers 1H15, le MR a pris un siège au PS. Le MR dispose dès lors de 6 élus directs (+1) contre 4 au PS (-2). Le reste est inchangé: Ecolo et le cdH obtiennent 2 sièges et le FN 1. (belga)

Les résultats du MR à Zaventem chamboulent la périphérie

Les libéraux francophones du MR sont devenus pour la première fois le parti le plus important du canton de Zaventem, pourtant néerlandophone. Le Mouvement Réformateur (22%, +1,9%) y a en effet devancé Open VLD (17,6%, -3,4%), le cartel CD&V-NVA (16,8%, +1,74%) et le Vlaams Belang (11,9%, +0,46%).Le renforcement du MR dans sa position de premier parti francophone dans l'arrondissement de Zaventem, où il a récolté plus de 50% des voix francophones, est un signal important dont les négociateurs fédéraux de demain chargés de se pencher sur l'avenir de la périphérie devront tenir compte, a affirmé François Van Hoobrouck, bourgmestre MR de la commune de Wezembeek-Oppem. A ses yeux, pour résoudre les problèmes communautaires, il faudra demander à la population de la périphérie si elle veut rester en Flandre ou être rattachée à Bruxelles.

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Le ministre wallon des Affaires intérieures, Philippe Courard, 9e candidat suppléant au Sénat, a déploré le recul du parti socialiste en province de Luxembourg. Il s'en est pris aux mandataires socialistes de Charleroi et a annoncé que l'on allait mettre de l'ordre dans la métropole."Il s'agit d'une défaite globale et attendue mais la casse est limitée en Luxembourg. L'électeur a fait l'amalgame entre les candidats socialistes et une douzaine de pourris carolos. Les changements radicaux annoncés à Charleroi vont se mettre en place dans les prochains jours. Un nouveau texte est élaboré par le PS et le CDH pour remettre de l'ordre à Charleroi. D'un point de vue politique, le président du PS va mettre de l'ordre par rapport à Van Cau (Jean-Claude Van Cauwenberghe, président de l'Union Socialiste Communale de Charleroi, ndlr) et la fédération locale", a-t-il déclaré.