26 octobre 2008

La pression fiscale sur le travail baisse

La pression fiscale sur le travail a diminué en Belgique: les charges (para) fiscales prises globalement s'élèvent au total à 42,8 % du total des revenus (taxes incluses). En 2004, elles représentaient encore 44,1 %.(l'écho) - Pourtant, notre pays se situe toujours au-dessus de la moyenne européenne de 36,7 %. C'est surtout la pression fiscale sur les bas salaires qui reste élevée. Voilà quelques éléments intéressants tirés des « indicateurs clés du marché du travail », publiés hier par le SPF Emploi.Sans surprise, l'étude relève le niveau relativement élevé des salaires en Belgique. Le salaire mensuel brut moyen est passé de 2 441 euros à 2 766 euros entre 2002 et 2006. Notre pays compte peu de travailleurs pauvres : 4,2 % contre une moyenne européenne de 8 %.
En revanche, l'ascenseur social fonctionne mal. Seuls 20,2 % des chômeurs se retrouvent au travail un an plus tard, 42 % des salariés avec un contrat temporaire obtiennent un emploi fixe l'année suivante, et seuls 21 % des travailleurs à faible revenu font partie d'une catégorie de revenus plus élevés un an après.Mauvais point également pour la formation. Chaque mois, seul 7,2 % de la population belge participe à une formation, tandis que la moyenne dans l'Union européenne atteint 9,7 %.Autre enseignement de ces indicateurs : le travail à temps partiel est dans notre pays bien moins souvent involontaire que dans les autres pays de l'Union européenne : 14,8 % des travailleurs belges à temps partiel préféreraient travailler à temps plein, contre 22,3 % parmi les Européens. Au total, 24,2 % des salariés belges travaillent à temps partiel.Enfin, le taux d'emploi reste à la traîne en Belgique. Il s'élève à 62 % en moyenne contre 65,4 % au sein de l'Union européenne. Notre retard dépasse les 10 % dans trois sous-catégories : les jeunes, les âgés et les peu qualifiés.

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